Rocket League, c'était un peu ce jeu bâtard qui me faisait hausser les sourcils. Les potes qui insistent pour que je me le prenne, et moi qui leur répondais "mais vous êtes sérieux avec votre jeu à la con là ?", les sourcils toujours en l'air. C'était il y a plus d'un an.
Aujourd'hui, le jeu montre que son choix de "easy to play - hard to master" était payant. La communauté maîtrise mieux le gameplay, et la courbe de progression semble infinie pour un joueur moyen comme moi. Et il y en a pour tous les niveaux !
La playlist des musiques sur le menu s'étoffe de morceaux toujours agréables pour les oreilles, même si à la base je suis vraiment pas fan du genre.
Le jeu a su se parer de nouveaux modes, comme le Rocket Labs, permettant des moments funs et un peu wtf-esque. Le hockey et le basket sont toujours en place, et le nouveau "Dropshot" fait son arrivée.
On peut hélas regretter le virage "CS:GO" qu'a prit le jeu, en proposant un loot random de caisses à ouvrir contre de l'argent réel. Je trouve toujours ça chiant quand les mecs mettent une option "casino" dans un jeu qui n'a rien à voir avec le gambling à la base.
Mais bon, les nombreux DLC du jeu, et le côté gambling, sont des à côtés dispensables et qui ne viennent en rien gâcher l'expérience d'un joueur qui a décidé de faire l'impasse sur les micro-transactions.
En l'état, le jeu propose ce qu'on lui demande :
- du fun,
- des parties qui se trouvent rapidement, quel que soit le mode de jeu souhaité
- des gens énervés qui insultent à la première occasion
- d'autres gens qui spamment "quel arrêt !" si vous avez le malheur de vous foirer et de laisser la balle rentrer dans vos cages
- une courbe de progression qui ne cesse de surprendre
En bref, Rocket League en 2017, c'est toujours bien.
Par contre, comme tous les jeux multis, je le conseille d'avantage à des personnes qui comptent y jouer avec des potes. Les gens sur internet, ils font peur parfois.