Rocket League c'est un peu la rencontre entre le football et les micromachines. Des matchs de foot où on aurait remplacé C.Ronaldo par une Mclaren F1. Derrière ce concept simple en apparence se cache un jeu extrêmement technique et profond qui requiert beaucoup plus de finesse que ce que l'on pourrait croire.
You’ll never drive alone
Personnellement j’étais un peu sceptique avant d’essayer Rocket League, je pensais que l’idée était sympa sur le papier mais que passé le gimmick le jeu serait vite lassant et répétitif. Et bien je me suis totalement trompé ! Rocket League et prenant, totalement addictif et riche, je m’explique.
Les matchs tout d’abord se déroulent sur des immenses terrains foot qui rappelle un peu la « cage » de Nike mais en version x10 avec des voitures. Ils opposent les bolides en 1vs1, 2vs2, 3vs3 ou 4vs4. Ces derniers sont jouables en coop locale et online. Le jeu possède même un mode saison qui se rapproche d’une saison sur Fifa ou Pes. Durant les match le joueur y incarne une voiture, les autres etant pilotées par l'Ia ou par des joueurs humains.
Anfield Road
Ce qui est si génial dans The Rocket League c’est la simplicité (apparente) de son gameplay, son feeling et sa richesse. Les contrôles sont intuitifs et complets, ce qui est incroyable c’est qu’on retrouve la palette dont dispose un joueur de foot, mais avec des voitures ! On peut faire des retournés acrobatiques, des têtes plongeantes, des crochets, centrer, faire des arrêts de dernière minutes, des frappes enroulées, jouer épaule contre épaule etc… Il y a un vrai feeling foot, c’est ce qui m’a le plus surpris. Les possibilités sont gargantuesques et offrent des matchs toujours différents. On peut par exemple rouler sur les murs puis sauter et planer dans les airs pour reprendre un ballon de volé (très très difficile à faire).
Il faut des dizaines voir des centaines d’heures de jeu pour saisir et maitriser toutes les subtilités de gameplay. En effet Rocket league est loin d’être un jeu bourrin, il faut anticiper les contre-attaques, savoir prendre du recul sur le jeu et laisser les actions se dérouler avant d’agir au moment opportun. En somme on joue vraiment au foot mais avec des voitures. Ce que j’essaye de dire c’est qu’un amateur de foot si retrouvera vraiment. C’est grisant de reprendre un ballon de volé dans les dernières secondes d'un match pour marqué le but de la victoire. C’est aussi grisant de faire un sauvetage sur sa ligne en retourné acrobatique sur une frappe lobée. Ainsi les matchs sont très animés, rythmés et à la fois tactiques. On retrouve les sensations d’un match de five mais dans une version folle dans laquelle on pilote des voitures dans des stades immenses.
SoccerStorm
Pour ce qui est de l’aspect esthétique, les environnements sont très beaux, les stades proposent des univers et des teintes variés et la foule vibre au rythme des actions. La pelouse est très réussie et des petites subtilités comme des flaques d’eau ou une tonte non homogène donne de la personnalité aux terrains. Les véhicules dont le design rappelle des voitures télécommandées sont aussi très jolis et totalement customizables (avec pas mal de surprises à débloquer). Enfin l’animation est parfaite le framerate est constant (testé sur PS4) ce qui rend le jeu d’autant plus agréable.
En bref Rocket League est une excellente surprise et un jeu sur lequel il faut se ruer d’autant qu’il est gratuit durant le mois de juillet sur le PS plus. Le jeu est beau, fluide, les sensations sont là et le fun omniprésent.
Critique à retrouver avec d'autres sur mon blog http://www.gameblog.fr/blogs/KojiSonic/p_114210_rocket-league-le-fifa-motorise-qui-s-avere-etre-genial
Twitter : @kojigantesque