Dans la zone, personne ne vous entendra crier ...
S.T.A.L.K.E.R : encore un acronyme, qui signifie ici "Scavengers, Trespassers, Adventurers, Loners, Killers, Explorers and Robbers".
Voila, le ton est donné : vous êtes tout ça à la fois, et en plus dans l'un des endroits sur terre les moins accueillant mais qui fait pourtant rêver beaucoup de monde.
Moi le 1er, j'aimerais vraiment me payer un petit trip sur place pour pouvoir dire "j'y suis allé".
C'est pas pour le coté aventure / goût du risque. Les ballades dans la zone de Prypiat sont assez sécurisées et l'itinéraire ne fait pas passer par les endroits très / trop irradiés. C'est safe donc, et puis c'est "rapide".
Bref, la Zone donc, terrain de jeu de S.T.A.L.K.E.R.
En voila encore un jeu que j'attendais avec impatience, et qui m'a lui aussi marqué de part son ambiance. On s'y croirait, a déambuler dans les alentour de la zone, combats méchants pas beaux et autres joyeusetés irradiées.
A la recherche d'artefacts et surtout, du passé du personnage que vous incarné, la Zone ne vous fera pas de cadeaux. De l'extérieur de Prypiat jusqu'au cœur du réacteur 4, le joueur est amené à enquêter et surtout à survivre. Entre les monstres, les militaires, les anomalies / zones de radiations et la gestion de votre inventaire, rien ne vous sera épargné.
Coté Gameplay, on aime ou pas.
C'est assez particulier, certains pouvant le trouver "lourd".
En effet, la gestion de votre inventaire occupe une grande place dans le jeu : il faut choisir entre se restreindre soit au strict minimum et ainsi pouvoir se déplacer de manière fluide ou être trop gourmand en armes, nourritures et artefact et ainsi prendre le risque d'avoir la vitesse de croisière d'un escargot. Avec un HLM sur son dos en lieu et place de sa coquille.
Et les artefacts, justement : si certains ont un impact mineur sur vous (en terme de bonus/malus mais aussi en terme d'augmentation de votre niveau de radiation "standards) d'autres plus puissants auront pour effet secondaire de vous irradier bien comme il faut, au point de devoir avoir en permanence un stock d'anti-rad (ou de vodka, c'est tout aussi efficace) sur vous.
Et c'est là le gros dilemme du jeu.
Je vous passe les explications concernant la balistique du jeu : je n'ai jamais eu à m'en plaindre, et même quelques années plus tard, je l'a trouve "tip top caviar". Mais ne vous attendez pas à du COD, vous seriez déçu.
Pour résumer le Gameplay en un mot, et malgré ses défauts (l'interface n'est pas très "user friendly" et reste assez lourde à l'utilisation), je dirais qu'il transpire la richesse.
Mais le gros du jeu, en mettant de coté son histoire, c'est bien sur son ambiance. Quelle soit sonore ou visuelle, vous êtes dedans du début à la fin. L'ombre de la catastrophe de 86' plane en permanence au dessus du joueur, avec son lot d'horreurs.
S.T.A.L.K.E.R vous fera trembler, frissonner et même sursauter à de nombreuses reprises. Tout autour de vous est dévasté, en proie à la violence des radiations. Aussi bien en extérieur qu'en sous sol, le jeu regorge de petits détails marquants. Comme dans la vraie vie du réel, le temps s'est figé et et vous êtes avant tout spectateur d'une nature ayant repris ses droits sur ces terres dévastées.
Alors certes, le jeu n'est pas à conseiller à n'importe qui. Je vous l'ai dit, il ne vous fait pas de cadeaux, et même si il n'est pas très vieux, il n'en reste pas moins dur à prendre en main pour qui ne sait pas vraiment à quoi s'attendre.
En conclusion S.T.A.L.K.E.R est un must-have pour tout joueur qui se respect, et bien plus qu'un simple jeu. C'est un voyage marquant au cœur d'un cauchemars vieux de presque 30 ans. Un immersion dans un monde figé entre la vie et la mort.
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