Après le superbe Metro 2033 j'avais besoin de repartir dans la zone, je me lance donc à nouveau sur le 1er Stalker qui conserve encore aujourd'hui toute sa force au niveau du gameplay et de l'ambiance.

Développement:
A la base STALKER c'était un projet totalement démesuré, à l'origine il s'appelait STALKER Oblivion Lost. Le jeu devait proposer un univers vaste et sans loading, chaque PNJ devait être en mouvement dans la zone pouvant même devancer le joueur dans sa quête principale. Il y avait énormément d'idées sur le papier mais le studio c'est vite rendu compte des difficultés pour la création d'un tel jeu.
THQ pousse alors GSC à sortir au plus vite STALKER ce qui nous donne un jeu que l'on sent pas vraiment finis mais qui pourtant livre une expérience forte et novatrice sur bien des aspects. Déjà l'idée de produire un FPS assez libre avec une touche de RPG et tourné vers le combat tout en évitant le syndrome Deus Ex (la partie combat était raté) c'était assez casse gueule, et même si ce premier épisode a été simplifié dans ces domaines là il demeure une étape importante en proposant un facteur de points dans les duels. On ne peu pas seulement compté sur sa maitrise de la visé, il faut aussi avoir l'équipement et les artefacts pour construire son personnage et affronter les dangers.
Avec les deux addons sortie bien après GSC est allé beaucoup plus loin dans la complexité du gameplay afin de préparer le terrain pour STALKER2.

L'histoire:
En 1986 le monde a pu sentir les réels dangers du nucléaire, la catastrophe de Tchernobyl a changée la vie de toute une population qui a du quitter leurs maisons pour ne plus jamais y revenir. Pripyat est devenu une ville fantôme et le sarcophage de la centrale renferme en lui l'histoire de tous ces hommes qui ont donnés leur vie afin d'éviter le pire pour l'ensemble de l'Europe.
STALKER imagine une seconde explosion 20ans après qui donne naissance à la zone tel qu'elle est représenté dans le jeu final. Elle fait apparaître des mutants, des anomalies mais aussi des artefacts qui se vendent très cher. Des hommes de tout bord viennent dans la zone pour s'enrichir voir percer son mystère. Mais son centre reste inaccessible et protégé par des soldats fanatiques du monolithe. Des factions voient le jour, ceux qui se battent pour préserver la zone afin de l'étudier et ceux qui veulent la détruire. A coté il y a les stalker, les bandits mais aussi l'armée principalement posté aux alentour de la zone afin de limiter les accès.
Vous incarnez un stalker amnésique, il ne se souvient que d'une chose: tuer Strelok.
La force des STALKER a toujours été l'ambiance plus que l'intrigue mais le scénario de ce 1er épisode est passionnant car on en apprend beaucoup sur l'origine de la zone.

Gameplay:
Au niveau de l'aspect RPG cet épisode est moins fournis, on ne peu pas upgrader ces armes par exemple. Il reste structuré comme un RPG avec ses quêtes annexes, dialogues, choix, inventaire etc. Dans son ensemble le gameplay est moins riche et pourtant il reste atypique encore aujourd'hui. L'équipement fait votre personnage et la liberté d'action est élevé. Sur l'aspect narratif ce stalker est plus poussé dans les grandes lignes, il y a une vraie influence sur la fin, on peu gagner plus d'une heure de jeu pour débloquer une voir deux fins spéciales si l'on explore la zone en profondeur.
En plus de ça cet épisode propose des séquences en intérieur bien plus nombreuses que sur Clear Sky et Call Of Pripyat. Le passage dans Pripyat reste une expérience toujours aussi troublante de par les détails affichés à l'écran, c'est bien mieux foutu que sur Cop (Pripyat m'a déçu sur Cop). L'IA reste perfectible sur certains points (elle voit même de nuit, elle repère trop facilement le joueur en mode infiltration) mais elle se positionne malgré tout dans le haut du panier pour ce type de FPS libre. La partie combat est bien plus réussit que sur des titres comme Deus Ex qui a aussi tenté la fusion FPS et RPG. Ici plus votre équipement est performant plus vous serez proche des sensations d'un FPS traditionnel avec une certaine exigence du fait que chaque tir est unique et que chaque arme s'use et s'enraye.

Graphismes et sons:
L'ambiance sonore a toujours été un point fort de la série, coté graphismes le jeu n'a jamais été un monstre du détail mais sa direction artistique le propulse parmi les FPS les plus beaux sur pc. On dispose en plus à l'heure actuelle de plusieurs mods qui redonnent une seconde vie au titre.

Conclusion:
Ce stalker est forcément moins bien construit que Call Of Pripyat qui lui est en quelque sorte l'aboutissement du travail de GSC pour STALKER en attendant la véritable suite qui arrivera dans les mois et années à venir. Reste qu'il conserve une ambiance fascinante, des séquences vraiment marquantes et un gameplay passionnant. Lors de sa sortie ce jeu fut une pure claque pour moi et je l'ai redécouvert avec toujours autant de plaisir.
Kain
9
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le 31 mai 2013

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Kain

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