Super-voyou
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le 17 janv. 2017
L'industrie vidéoludique a énormément changé ces derniers temps. Entre l'apparition du jeu indépendant - catégorie fourre-tout qui va du mauvais roman pour fille dépressive au pensum destiné à gagner des prix tout en tutoyant parfois le domaine du jeu vidéo - et le manque de renouveau du blockbuster traditionnel le joueur n'a pas vraiment le choix qu'il avait auparavant en ce qui concerne son mode favori de divertissement. Non, il est juste censé se farcir tout ce qu'on lui intime de bouffer car s'il ne le fait pas : la discipline faillite fera. Or, nul ne veut vivre dans un monde sans pixels. Donc - à l'exception des "journalistes" de jeu vidéo - nous achetons.
Et parfois, l'on est agréablement surpris par un titre médiocre.
Oui, médiocre. Quand une série qui n'était déjà pas terrible à l'époque n'arrive pas à trouver les moyens de s'améliorer un tant soit peu en trois suites - basant tout son gameplay sur son second opus qui n'était jamais qu'une version fonctionnelle du premier - elle aurait du mal à prétendre être autre chose que médiocre. Pas que ce soit le genre de situation à déranger ses créateurs : ils n'ont jamais vraiment signé un titre de haute qualité. Après tout, ils sont habitués - au mieux - à taper vers le haut de la série B. C'est là qu'ils se sentent le mieux. Protégés de toute forme de critique constructive sur leur degré de compétence ils peuvent se concentrer sur ce qui leur donnera un brin de personnalité. À savoir, leur style parodique.
Dans cet épisode-ci vous aurez droit à des parodies de sujets aussi divers et variés que la série Matrix. Car il n'est jamais trop tard pour s'y mettre. Mass Effect. Faut dire, vers la fin, ils le méritaient bien. They Live; Roddy Piper coûte pas très cher. Les années cinquante qui ne sont pas vraiment un jeu mais bien un état d'esprit. Oh, et les jeux aux graphismes digitalisés par le biais d'un faux Final Fight. Et tout ceci prend place dans un contexte qui permet à Volition de tenter une approximation très efficace du style Crackdown. Bien entendu, la fin du titre vous enlève tous ces délicieux artifices pour vous forcer à reprendre la voie du guerrier entraîné à Saints Row 2. Mais entre-temps s'est écoulé un scénario intelligemment stupide contenant quelques blagues susceptibles de vous faire rire. En somme, c'est un jeu inégal mais assez jovial. Ce qui en soi n'est pas si mal.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Critique Cruelle par... Le MaSQuE.
Créée
le 24 févr. 2015
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