Saints Row, réputé comme un GTA-like, un open world rempli d'histoires de gangs se rebellant contre l'autorité, tout le monde connaît la chanson. Mais, pour moi, Saints Row est ce qu'aurait du être, ce qu'aurait du devenir, GTA. Alors que la plus grosse licence développe son réalisme, la taille de sa carte et essaie de révolutionner son genre tant bien que mal. De son côté Saints Row, nous fait pousser des ailes, nous perd dans sa poésie remplie de références, dans un générique aux lignes douces et frivoles. Nous incarnons un artiste exprimant son art grâce à son pénis violet, avec lequel il frappe sur la population, affirmant son dégoût pour la société de sa ville, Stilwater.
Saints Row c'est l'absurdité totale, un film d'action vécu, stéréotypé et assumé ! Quand tu y joues, quand tu penses que c'est fini, que tu te dis "c'est bon, il a fait son truc couillu, j'ai terminé le niveau..." C EST PAS FINI !
Saints Row 3, c'est de la surenchère, l'une sur l'autre, une accumulation d'éléments tellement stupides, tellement délirant et pourtant, le tout est épique. L'histoire, en elle-même, n'est pas très intéressante, et reste très classique, mais le développement de celle-ci, la manière d'y jouer fait tout.
Un jeu n'amène pas lui même un amusement, on peut jouer à un jeu moche, sans histoire et faire n'importe quoi, notre propre imagination est un terrain de jeu. D'où la personnalisation, qui est un facteur essentiel du jeu. Un personnage sérieux dans cet univers n'ajoute rien, alors... qu'une parodie de Neo avec son manteau en cuir et en tongs, c'est un délire supplémentaire. Et je pourrai mourir tranquille dans l'idée d'être l'une des rares personne de ce monde à avoir vu un Neo en manteau de cuir rose traversant un avion après avoir quitté son parachute à des centaines de mètres du sol (ou plutôt des kilomètres, vu le temps passé dans la chute).
Ce jeu surprend, on est surpris d'aimer Kanye West, on est surpris d'aimer quelque chose d'aussi absurde qui laisse notre cerveau en roue libre. On se surprend à ne plus se poser aucune question sur la possibilité que cela soit possible dans le monde réel. Et il y a un Russe à poil qui éclate le crâne des gens !
Plus sérieusement, le jeu est beau, sans être une véritable claque visuelle, gameplay basique d'un open-world, même s'il est toujours appréciable de faire des prises de catch sur des passant ou de sauter littéralement dans une voiture. Les références à l'opus précédent sont appréciables, mais la personnalisation est un peu limité, ce qui est dommage pour ce genre de jeu, et reste l'unique limite au délire pourtant bien poussé par le développement de la trame principale.
Bref, un coup de coeur à jouer e, Coop ou en Solo, de bons moments sont à prévoir avec Saints Row troisième du nom.