L'apparition de "Samurai Shodown" fut une petite révolution dans le monde des jeux de baston sur console : pour la première fois, on incarnait des persos qui ne se battaient pas à mains nues, mais à l'arme blanche, ce qui entraînait un renouvellement bienvenu du gameplay. L'adaptation sur Super Nes représentait pour moi un luxe : le produit était à la base destiné à un support quasi-fantasmatique, la Neo-Geo. Du coup, c'était un peu comme si celle-ci s'invitait dans votre salon.
L'univers était également différent de celui des "Street Fighter" par exemple, avec des décors superbes, exclusivement orientaux, des ambiances sonores plus introspectives et un système de jeu volontiers alternatif, un tantinet plus pointu (aïe). Plûtot ardu à prendre en main, "Samurai Shodown" s'avérait donc, au fur et à mesure, très intéressant, plus technique. Ajoutez à tout cela des protagonistes charismatiques et des graphismes tout à fait à la hauteur, et vous obtenez un jeu au caractère aussi bien trempé que l'acier d'une lame de samouraï. Culte !
Psychedeclic
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le 2 avr. 2011

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