Vous allez vous perdre plus d'une fois dans cette ville minière fictive d'Italie. Un labyrinthe qui semble changer à chaque fois que vous la traversez.
Saturnalia est un OVNI qui fait du bien, avec un gameplay simple et des mécaniques intuitives.
Peut-être trop simple et intuitif ?
En effet, passée la première heure, le jeu se résume à faire des aller-retours entre les différents points d'intérêts. Avec nos différents personnages et leurs atouts spécifiques, notre objectifs est de récolter toutes les preuves possibles afin de progresser dans les différentes intrigues qu'abrite ce vieux village.
Une aventure qui ne dure qu'une nuit, mais qui va pourtant vous faire perdre la notion du temps.
J'ai réussi à me prendre au jeu et à être happé par l'histoire. Jusqu'à en oublier de me coucher.
Cependant la difficulté ne réside pas plus dans la créature qui vous poursuit en cette nuit de solstice que dans la recherche de tout les indices nécessaire à la progression du jeu. C'est dommage.
Point bonus : il existe un mode dans lequel le joueur est laissé en totale autonomie et dois se diriger et enquêter par lui même.
Bémol : bien que le village change à fois, l'histoire elle reste la même, c'est donc un 'one shot', et explorer les autres modes de jeu paraît tout de suite plus vain...
Une bande son et une direction artistique /20
Dès l'ouverture du menu du jeu, nous sommes plongé dans cet univers aux rituels mystiques.
Des 'chants' angoissants, une musique de générique stridente, des graphistes dignes des fever dreams les plus tordus. Le ton est donné.
Le jeu joue sur la tension plus que sur le réel danger. Et ça marche.
Pas de screamer, pas de violente, tout est suggéré, de la première victime au game over.
En conclusion
Un très bon jeu qui nous captive le temps d'une nuit ou deux, efficace et entraînant sur ses débuts, dont on est captif vers la fin, jusqu'au dénouement final, puis nous sommes libéré. De ce village obscur. Et de ce jeu captivant.