Pffff..... rolalalala... Bon, d'accord c'est super beau graphiquement, techniquement c'est impeccable et la direction artistique inspiré de Giger et Beksinski est magnifique, visuellement ça claque, l'ambiance est réussi, okay c'est inattaquable, bravo. Mais... MAAAAIIIIIS...
Mais c'est tout, terminé, y'a plus rien à voir circulez.
Scorn n'est qu'un walking simulator dit "contemplatif" comme il en existe des centaines et des centaines sans la moindre plus-value, c'est d'un classicisme déprimant, des comme ça vous en avez des wagons entier en steam dans la section "jeu indé". Certes pour tenter de casser cette tradition du simuateur de randonnée horrifique de base on a accès à quelques armes, mais elles servent si peu, et leurs maniements est si pénible qu'on aurai préféré que ça ne soit juste pas présent (et le feedback est dégueulasse). On a aussi des puzzles, laborieux, lourdingues et qui ne présentent aucun intérêt ludique, car inutilement complexes et longs pour rien, c'est là juste pour meubler le vide abyssal du titre. Une fois l'émerveillement visuel passé (qui est réél hein, c'est archi beau), c'est à dire au bout de 30min d'aventure, il n'y a plus rien à se mettre sous la dent, Scorn n'a STRICTEMENT RIEN mais genre RIEN DE RIEN DE NADA QUE POUIC à offrir d'autre que sa plastique.
Ce qui flingue complètement le "jeu" c'est sa lenteur, sa lourdeur... bordel la moindre activation de levier ou de porte dure une éternité, et au bout du vingtième interrupteur à doigter (oui j'ai bien dit DOIGTER) on est totalement saoulé. Qu'un titre prenne volontairement son temps et instaure une ambiance pesante et oppressante, c'est une bonne chose, mais dans un cas comme ça il faut contrebalancer avec une bonne histoire, une carotte narrative pour nous pousser à en apprendre plus. Là... rien ne vient faire contrepoids à ce gameplay mou et arthritique, puisque l'histoire... y'en a pas vraiment, vous errez de salle en salle en appuyant sur des trucs et puis générique. J'aime bien Giger mais dans jeu-vidéo il y a JEU, et l'intégralité de la partie intéractive est ratée. On a fustigé Agony parce qu'il était (à raison) trop linéaire, bugué et mal pensé, mais AU MOINS le jeu allait au bout de son délire !
Car oui, ici les aspects gore, dérangeant et malsain sont aux fraises puisque ça n'en joue pas, ça ne va pas au bout du truc, ça n'ose pas, ça n'a pas d'ambition autre que "regardez c'est tout comme giger héhé". On est jamais mal à l'aise, horrifié ou apeuré.
Bref, Scorn n'offre rien d'autre que des tableaux en 3D.