Je pourrais très bien vous faire en gros la même critique que pour Castlevania. Ca fait partie des jeux sur lesquels j'adore revenir alors qu'ils sont pourtant très casse-pieds.
Ninja Gaiden est souvent encore plus pute que Castlevania toutefois, à cause de sa technique un peu défaillante qui fait pop les ennemis une fois qu'ils sont au moins dans le tiers de l'écran. Et à cause des piafs qui ne vous lâchent pas - et qui vous font perdre trois points de vie; alors que se faire tirer dessus n'en fait perdre qu'un seul.
Oui ce jeu a plein de défauts du genre, oui il vous veut du mal, surtout à partir du stage 6-2 qui va vous faire hurler de rage. Mais mon expérience avec Ninja Gaiden - j'ai fait le jeu en un week-end avec des potes - fait qu'il m'a particulièrement marqué. Tour à tour on a essayé de se défier sur ce jeu qui vous rend dingue. Et j'ai été le plus fort de tous. C'est con, mais j'en suis particulièrement fier. J'AI FINI NINJA GAIDEN QUOI !
Chaque fin de niveau vous récompensait déjà avec de très belles cutscenes, mais quel bonheur de pouvoir enfin finir le jeu - et il vous le rend bien. J'ai rarement senti une telle satisfaction après avoir fini un jeu vidéo.
Expérience personnelle à part, le justifie la note par la réalisation graphique et sonore de très bonne qualité pour un jeu de 1988 ( venu plus tard chez nous), par son gameplay accrocheur et son wall-jump et par le fait que Ninja Gaiden se situe dans les précurseurs des jeux qui utilisent la cinématique comme moyen de narration.