Ryo HAZUKI arrive à Hon Kong, il est perdu, nous aussi. On déambule dans les rues à la recherche d'un certain Lishao TAO. On rentre dans les boutiques, on se fait accoster, on parle avec des gens... (voilà ça commence). Tout à coup, un jeune garçon nous demande de l'aide, trois thugs lui veulent du mal. Jeune Japonais empathique Ryo décide de l'aider. Le fils HAZUKI (maitre en art martiaux) se prépare au combat, mais le jeune homme apeuré attrape le sac de Ryo et le balance au trois voyous qui se barre... (ça y est vous êtes emporté dans Shenmue II sans même vous en rendre compte). L'aventure commence.
Comment vous dire que cette histoire mérite d'être vécue. Je n'en dirais pas plus, le jeu se vie, c'est un voyage, une aventure, donc pas de spoiler ici.
En lui même, le jeu est techniquement impressionnant, rappelons que le titre date de 2001. Si vous avez ça en tête le titre est jouable encore aujourd'hui.
Plusieurs jeux sont dans le jeu et c'est la force de Shenmue. Phase d'enquête ici sous forme d'exploration du monde qui nous entoure. Phase de combat, proche d'un certain Virtua Fighter (Yu SUZUKI oblige). De la collecte, des QTE, des mini-jeu, une gestion monétaire, un cycle jour/nuit... Tout ça au service d'une histoire qui vous tiens à cœur. Les personnages sont touchants et particulièrement humains. Un gameplay un peu lourd vient gâcher la fête, mais je me dis, encore aujourd'hui, que c'est pour rajouter du réalisme.
Je ne serais jamais objectif sur le jeu qui a bouleversé ma vision de jeux-vidéo alors que je n'avais que 8 ans. Grâce à Shenmue II je savais que le jeux vidéo serait ma passion pour la vie.
Merci Yu SUZUKI et merci SEGA pour ce baroud d’honneur.