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Ce premier Devil Summoner sur PS2 nous plonge dans une ambiance bien spécifique : le Tokyo des années 20. Mélange de traditions, de superstitions et de balbutiements technologiques, le joueur incarne le jeune Raidou Kuzunoha, armé de ses tubes verts fluos, prêt à capturer et dégainer ses nombreux démons.

Le jeu se découpe en douze chapitres, lui procurant un aspect serial des plus plaisants, les affaires indépendantes s'avérant évidemment reliées entre elles. Attention toutefois, même si certains passages restent sombres, dans la tradition de la saga Megaten, le jeu s'avère dans l'ensemble plutôt loufoque et loin, très loin, de se prendre au sérieux. En témoigne le personnage de Raspoutine, imposant à la base, mais qui devient de plus en plus cocasse au fil du temps.

Sous les ordres du sympathique Narumi et accompagné de Gouto le chat noir qui parle, Raidou alternera phases d'enquêtes, dans lesquelles vos démons seront plus qu'utiles (le « Devil Summoner » du titre n'est pas là pour rien) et de très nombreux combats. Pas de panique lors de ses joutes, vous pouvez vous aider d'un démon à piocher dans votre inventaire. Des démons à invoquer à tour de rôle pour augmenter leur barre de copinage afin de mieux pouvoir les fusionner par la suite. Pas de pitié pour votre Compendium.

Malgré tout, ce Raidou Kuzunoha vs The Soulless Army n'est pas exempt de défauts. Tout d'abord il faut l'avouer, il est plutôt mou du genou, surtout au début, et peine à passionner. Ce sentiment n'est pas aidé par un aspect technique vraiment très cheap, ne comportant pas de doublages et des modélisations 3D des persos peu convaincantes lors des dialogues. En plus, le jeu est bien trop facile pour en exploiter à fond le système, à part quelques surprises sur des boss au milieu de la partie, on avance sans mal et sans réelle flamme, en enchaînant les donjons très courts.

Dommage donc pour ce Megaten qu'on pourra qualifier tout simplement de light. S'il manque un poil d'ambition, il garde pour lui un savant mélange rétro-apocalyptique tout à fait envoûtant, arborant une véritable atmosphère originale. Comptez une grosse vingtaine d'heures pour en faire le tour, avec quelques bonus à la clé si vous fouinez bien.
Molo
6
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le 17 oct. 2010

Critique lue 546 fois

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Molo

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