Super Smash Bros chez DreamWorks

Après la pléthore d’adaptations de Shrek 2 sur consoles et ses bons résultats commerciaux, l’éditeur Activision ne va pas lâcher sa poule aux œufs d’or et va se lancer dans la production en masse de jeu dans l’univers de l’ogre vert.

Le premier a arrivé est Shrek Superslam la 18 novembre 2005. Pour ses versions GameCube, XBOX et PlayStation 2, le jeu est développé par Shaba Games (studio de développement qui appartient à Activision). Pour sa version PC, c’est LTI Gray Matter qui développe.

Shrek Superslam est claqué sur le célèbre Super Smash Bros. Melee.

Le système de combat est simple, il faut se rentrer dedans pour alimenter une barre d’énergie qu’on appelle le Slam. Une fois que le Slam est prêt, il s’agit d’un coup spécial, qu’il faut utiliser sur un maximum de personnages pour gagner des points. Vous gagnez 1 point en faisant un Slam sur quelqu’un et vous perdez 1 point si vous vous prenez un Slam. Un système particulier qui récompensera les plus combatifs, cependant dommage que les chutes ne soit plus punitives.

Pendant les matchs, il règne une grande confusion lors des combats à 4 joueurs. La cause est indéniablement les arènes en 3D avec les décors destructibles. Quelques fois on ne voit plus rien à l’écran (surtout quand des attaques Slam sont utilisés). Quelque chose que Super Smash Bros. Melee avait réussi à éviter en utilisant des arènes en 2D.

Après un petit entraînement, je lance le mode Histoire. Bien que ce mode me permet de retrouver tous les personnages des films sous couvert d'histoires racontées par Shrek pour endormir les rejetons de l'Âne, on peine à sourire devant les gags peu inspirées, à l'image du doublage français qui est bien en-dessous des films d’animation. De plus, le tout se boucle en une demi-heure, ce qui fait un peu pitié. 

Cependant, le principal intérêt du jeu vient plutôt du mode Défi. À l'image d'un jeu de plateau, vous avancerez sur une carte où sont dispersés plusieurs challenges. On prend un certain plaisir à enchaîner les différentes épreuves, variées et à la difficulté bien dosé. Ce mode nous permet en plus de débloquer certains personnages.

Le roster est correct. On commence directement avec une dizaine de personnages : Shrek, L’Âne, Le Chat Potté, Ti-biscuit, Fiona en princesse, Fiona en ogre, Pinocchio, Charmant, Le Chaperon Rouge et Black Knight. Heureusement, comme dit plus haut, on peut débloquer une autre dizaine de personnages : Le Grand Méchant Loup, Anthrax, Cyclope, Robin des Bois, G-nome, Les Dranons, Quasimodo, Luna, Capitaine Crochet et Humpty Dumpty.

Les versions consoles portables de Shrek Superslam sont édités par Amaze Entertainment et sont d’une qualité très médiocre.

La version Nintendo DS essaye de ressembler aux versions consoles de salon, mais n’y arrive pas. Si le gameplay reste le même, la différence de contenu est flagrante. L’histoire est encore moins longue, il y a beaucoup moins de défis, et le roster est allégé : Shrek, L’Âne, Ti-biscuit, Le Chat Potté, Doris, Charmant, Fiona en ogre, Fiona en princesse, Pinocchio, Luna, Thelonious le bourreau et Le Chaperon Rouge.

La version GameBoy Advance est encore plus pauvre. La machine n’a pas la capacité à faire tourner de la 3D et à proposer un contenu raisonnable. Les combats sont donc dans une 2D où on passe notre temps à chercher nos adversaires, quant au roster, il est très maigre : Shrek, Fiona en ogre, Ti-biscuit, Le Chat Potté, Charmant, L’Âne, Luna, Doris, Pinocchio et Fiona en princesse. 

Le mode Histoire de Shrek Superslam se boucle en une demi-heure, reste les défis qui demande un petit bout de temps, mais qui sont indispensables pour débloquer les personnages. Bien que les personnages et l'atmosphère soient fidèles aux films, on a du mal à se faire plaisir à cause de certaines parties confuses. L’ogre vert ne fera pas d’ombre au Super Smash Bros. Melee.