D'une complexité effarante
Aujourd'hui en Abandonware, j'ai joué à ce jeu après mon ignoble déception appelée "Spore" (Cf ma critique).
Bon sang ! Il suffisait de refaire les graphismes de Sim Earth et d'y rajouter le module de bestioles, et Spore aurait été un jeu de légende.
Sim Earth est moche, touffu, rebutant, mais ce n'est pas grave. Des tableaux partout, des réglages d'alchimistes à effectuer, à coups de pourcentages avec multiples décimales (Masse de la planète, taux d'oxygène dans l'air, dérive des continents, le taux de reproduction de ses espèces, etc), le tout pour faire apparaitre une forme de vie consciente et intelligente sur la planète, de la voir prospérer, ou sombrer du fait de sa fragilité face aux multiples catastrophes naturelles (ou pas...)
Force des jeux de Will Right, il n'y a pas de fin en tant que tel (à l'instar du génialissime Sim City), le joueur est l'incarnation de Gaïa, est fait ce qui lui plait, s'assigne les objectifs qui le motivent.
Si vous avez le temps de tester ce jeu, lancez vous ! Mais attention à ne pas perdre votre vie sociale.