[Souris dans main]
[Ecran devant yeux]
[Carré vide sur écran]
[Carré plein sur écran]
[Carrés mobiles avec souris]
[Bougent pas pareil]
[Krmblgh]
[Carré mobile sur carré fixe]
[RECOMPENSE_BANANE]
[Deux carrés vides sur écran]
[Deux carrés pleins sur écran]
[Carrés mobiles avec souris]
[Bougent pas pareil]
[Krmblghghgllzzk]
[Superposition quatre carrés]
[RECOMPENSE_BANANE]
[Plein carrés vides sur écran]
[Plein carrés pleins sur écran]
[Bougent pas pareil]
[Panique]
[Krmblghgfrlmpoxxqrrrrlmlmlffffffffffggggrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrhzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzkkkkkkkkkkkkzk]
[Superposition tous les carrés]
[RECOMPENSE_BANANE//RECOMPENSE_BANANE//RECOMPENSE_BANANE//RECOMPENSE_BANANE//RECOMPENSE_BANANE//]
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...
Je profite de retrouver mes capacités mentales plus ou moins normales après cette expérience hors du commun pour vous la conseiller, justement, cette expérience.
Simian Interface est un jeu qui ne paye pas de mine du tout, mais qui pourtant s'avère être extrêmement satisfaisant le temps que l'on s'y consacre. Le trailer annonce bien la couleur et est de ce fait assez représentatif du jeu : vous jouez avec les formes et les couleurs proposées à l'écran, et à vous d'y trouver une logique pour passer à l'écran suivant, et in fine à la sacro-sainte banane qui régalera vos papilles virtuelles le temps de passer à la série suivante.
Il est assez fascinant d'observer l'interaction entre la souris et les différentes géométries dessinées à l'écran. Chacune réagira différemment à vos mouvements, et la recherche d'une cohérence née du chaos assouvira un besoin vraiment primaire de mettre de l'ordre dans les choses, et procurera ce petit plaisir certes vain, mais tellement bon d'avoir dominé l'espace d'une seconde un bazar innommable. Celui-ci prendra plusieurs formes, jamais compliquées : carrés, rectangles, cubes, lignes, tissu écossais (oui oui). C'est fou tout ce qu'on peut faire avec trois bouts de pixel.
Et pour les primates les plus doués/curieux/affamés d'entre nous, chaque série proposera une énigme cachée, parfois pas évidente à trouver (j'ai découvert le concept des énigmes cachées purement par hasard, mes neurones à banane en étaient tout émoustillés).
Enfin, les plus accrocs seront comblés par un mode scoring et un mode infini, déblocables au fil du jeu. Le tout utilisant des tableaux créés procéduralement pour des heures infinies de bonheur maniaque.
Bon, objectivement, j'ai fait le tour du jeu et de ses succès en 66 minutes. Mais rien n'empêche de relancer une partie de temps en temps, pour le fun.
Enfin voilà. Amis de la géométrie et de l'ordre établi, foncez !