Le slip volant de l'espace contre le balai intergalactique
Roger Wilco est un héros, un vrai. Le technicien de surface intergalactique ultime aux punchlines foireuses, paumé dans une cité dépotoir suite à sa rétrogradation pour avoir couché avec la femme d'un supérieur.
Dans Space Quest VI, on commande donc les faits et gestes de Roger Wilco, tandis que le narrateur, dôté d'une morgue réhaussée d'une ironie mouillée d'acide se plait à commenter, cinglant, tous ses faits et gestes, ainsi que l'ensemble des des éléments sur lesquels le pointeur peut cliquer.
Le jeu se déroule en différents tableaux aux décors cartoons qui passent encore très bien aujourd'hui, où sont disséminés objets et actions possibles pour résoudre des énigmes plus ou moins absconses, le tout en mode Point & Click. Le pire reste que la plupart du temps, on ne sait même pas pourquoi on s'échine à les résoudre ! Plus ou moins pour sauver quelqu'un, ou l'univers, ou les deux...
Clins d'oeils multiples à Star Wars, Star Trek, mais également microsoft (La scène de Windows 3.1), le jeu est un concentré d'humour, fin ou lourdingue, et on ne se lasse pas de cliquer n'importe où pour espérer un gag supplémentaire bien caché.
Attention avec la série Space Quest, sans soluce, point de salut ! Je n'ai personnellement JAMAIS terminé le jeu. Car je suis un pur, un vrai, un dur de chez les durs, je n'ai jamais utilisé de soluce... J'y arriverai un jour, j'y arriverai.