Plus qu’un simple jeu de baston futuriste, Speedball 2 brille par sa profondeur stratégique. Derrière la brutalité des matchs, la personnalisation de l’équipe et la gestion de ses joueurs mercenaires apportent une vraie dimension tactique. Chaque upgrade compte, et bien maîtriser les power-ups fait toute la différence dans les ligues plus difficiles. Le son est aussi un élément clé : la musique électro hypnotique et les effets métalliques renforcent l’immersion.
Mais surtout... Speedball 2, c’était aussi une aventure en réseau !
Pour vraiment profiter du multijoueur, il fallait littéralement embarquer ton Amiga chez un pote, s'il avait un moniteur, tu branchais ton Amiga sur la TV du salon et il ne restait plus qu'à les connecter via un câble null modem. Ce branchement permettait de synchroniser deux machines pour des matchs épiques. On passait autant de temps à configurer qu’à jouer, mais une fois lancés, les parties à deux en réseau local transformaient le jeu. La tension montait d’un cran, surtout quand il s’agissait d’écraser son adversaire tout en planifiant chaque upgrade.
À une époque où jouer en réseau relevait encore de l’artisanat, Speedball 2 nous permettait de transformer chaque après-midi entre potes en tournoi de gladiateurs numériques. La brutalité des matchs prenait une autre saveur quand ton adversaire était assis juste à côté, prêt à exploser de rage ou de joie.