Vague à l'âme
Il est de ces jeux qui vous prennent par la main et vous bercent. Des jeux qui vous entraînent dans un univers capitonné, où de belles couleurs chaudes vous apaisent. Spiritfarer en est. Le troisième...
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S’il y a bien un genre de jeu qui depuis quelques années adore faire parler de lui, c’est bien celui des cosy games (ou en français des jeux relaxant/doux). Des titres s’inspirant d’Animal Crossing ou encore de Harvest Moon pullulent chez les développeurs indépendants. Parmi ces développeurs, il y a les Québécois de chez Thunder Lotus. Connu pour les très bons Jotun et Sundered, le studio a suivi une tout autre route pour son 3ᵉ jeu. Loin des combats contre des créatures voulant notre mort, Spiritfarer choisit de dépeindre cette même mort au travers de ses personnages et de son concept original. Que vaut ce jeu de gestion cosy sur le thème de la mort ?
Dans Spiritfarer, le joueur incarne Stella, une jeune fille qui vient tout juste de devenir la remplaçante de Charon, le passeur d’âmes ou le navigateur des esprits (en anglais, Spiritfarer). Accompagné de Daffodil, son petit chat, Stella va devoir remplir sa mission : aider les âmes en peine à trouver le repos éternel. Afin d’accomplir sa tâche, elle reçoit la Lanternelle, un objet magique multifonction pouvant se transformer en n’importe quel outil qui lui sera utile. Nos deux héros évoluent dans un monde où l’océan est partout. Il faudra aller d’île en île afin de mener à bien leur devoir. Le voyage de Stella sera rythmé par les différents esprits qu’elle rencontrera. Des personnages au caractère bien distinct et parfois bien trempé qui prendront (quasi) tous la forme d’animaux anthropomorphes. Chaque passager nous remettra une série de requêtes à compléter afin de l’aider à réaliser son dernier voyage.
Malgré ce thème pesant, Spiritfarer propose une direction artistique somptueuse s’inspirant des travaux du Studio Ghibli. Des arrière-plans aux animations des personnages, tout est ici réalisé à la main, ce qui rend le titre absolument magnifique. Au travers de décors colorés, chaque esprit et leur personnalité profitent d’animations détaillées les rendant encore plus vivants. Aussi, chacun des personnages possède son propre thème musical ce qui permet d’appuyer sur leur personnalité et leur histoire.
D’autant que le jeu ne se limite pas à un seul et même décor. Au cours de l’aventure, il nous sera possible d’évoluer dans des Texte en gras**environnements variés ayant tous un sens du point de vue de la narration. Tout ça sans oublier le bateau, dans lequel se déroule la moitié de l’aventure. Les magnifiques décors et changements d’ambiances réussissent à donner l’illusion de voyager au sein d’un vaste océan. Mais, la vie sur l’eau n’est pas de tout repos. Les esprits séjournant sur le navire en font un **véritable pâté de maisons dans lequel tous les voisins se connaissent. L’animation sur le vaisseau est aussi apportée par les nombreuses activités réalisables afin de collecter des ressources.
Pour ce qui est du gameplay, le jeu de Thunder Lotus réussit à habilement mélanger la plateforme et la gestion. Afin d’avancer dans le titre, il nous faut construire des bâtiments sur notre bateau. Pour cela, il est nécessaire d’avoir les bonnes ressources. Ces matériaux de construction sont très souvent trouvables en explorant les îles. Il faudra alors réaliser un court mini-jeu, parfois de plateforme, parfois de rythme, afin de récolter notre labeur. Allant du bois au tissu en passant par les minerais, nous retrouvons ici les bases d’un système de fabrication classique.
Cependant, le jeu, se voulant sans prise de tête, est très généreux quant à la quantité de ressources obtenues comparées à l’effort fourni. Il est très rare de devoir farmer une ressource spécifique à plusieurs bâtiments. Aussi, certains des matériaux doivent être d’abord transformés avant de pouvoir être utilisés. Il nous faut alors passer par des bâtiments comme une fonderie ou une scierie. C’est de nouveau sous la forme de mini-jeux que l’on obtient ces produits transformés. Notre production se retrouve d’ailleurs multipliée par rapport aux matériaux bruts appuyant encore sur la non-nécessité de farmer. Ces ressources nous aideront notamment à bâtir les habitations de nos passagers. Chacun a besoin d’un chez-soi dans lequel il se sent bien.
Si vous voulez en savoir plus sur ce jeu de gestion cosy, je vous invite à venir lire l'intégrale de mon avis sur le site de GeekNPlay.fr à cette adresse...
Créée
le 6 août 2021
Critique lue 634 fois
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