à 2 c'est fun
à jouer en coop, seul ça doit être vite lassant à mon avis, l'action est sympa les ennemis ne sont pas trop facile à tuer et sont varié alors ça donne du mordant, il y a des mouvements à faire avec...
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le 1 mai 2011
Remettre au goût du jour un genre presque occulté de nos jours et ce par le biais d'une nouvelle licence est tout à fait honorable. La plate-forme utilisée pour l'occasion (la Wii) ou plutot la maniabilité, l'est beaucoup moins : le duo Wiimote/Nunchuk étant obligatoire ici. Mais je vais y revenir plus bas.
Premier constat, le background choisi pour faire évoluer l'histoire et les personnages est clairement inspiré des dessins animés américains actuels pour jeunes ados. Design hyper cartoon, mutants et robots transformables à foison. Ceci transposé en jeu vidéo (et production Capcom oblige) on peut y retrouver une certaine touch à la Captain Commando, ce qui est déjà beaucoup plus qualitatif n'est-ce pas ? Libre à qui le veut d'y trouver les références qu'il voudra.
Une fois la galette dans la console et le jeu lancé, reste à choisir le personnage que l'on souhaite incarner parmi les 3 disponibles. On se retrouve à nouveau en terrain connu : l'homme, la femme et le bourrin, comme une récitation bien apprise. Ici représentés par un blondinet bien couillu, une cyborg ninja et un gros mecha façon Hulk Buster.
Sur le champ de bataille, petit coup, gros coup et coup spécial seront nos armes contre une racaille ennemie peu inspirée.
Des orbes seront à collecter selon la bonne recette connue des familles : celles pour remonter la jauge de vie, celles pour la jauge de coup spécial et d'autres servant de monnaie pour les upgradations en fin de stages. Des améliorations évidemment indispensables pour survivre dans cette jungle cyber-punk.
"Survivre", il s'agit bien du maître-mot dans ce jeu, tellement la difficulté est relevée, et ce dès les premiers tableaux. Les caisses délivrant les orbes de vie étant en nombre hallucinant ne trompent pas. Et pourtant cela ne suffit pas toujours, la barre de vie de notre perso descend à vitesse grand V au moindre coup encaissé, il faut constamment faire gaffe à ce qu'une ou plusieurs des ces caisses soit à proximité.
Wiimote et Nunchuk en mains, le duo est utilisé à sa juste valeur (hum hum...). Le joystick servant à déplacer son Spyborg et le capteur de mouvements de la wiimote sollicité lors des coups spéciaux ("secoue, secoue"), le pointeur pour découvrir objets et caisses cachés dans les différents stages du jeu. Autant dire que la maniabilité est loin d'être optimum, les premières heures de jeu on se retrouve donc handicapés d'un plaisir qui aurait pû être immédiat avec une jouabilité au pad standard.
J'aime finir par le meilleur. J'en ai donc terminé avec mes griefs envers ce soft, place maintenant aux bons cotés, ce qui fait que j'ai pris tout de même du plaisir à jouer ce jeu. Car oui ! malgré ce que je viens de tartiner, j'ai passé d'excellents moments à essayer d'améliorer ma manière de jouer.
Déjà, ce qui saute aux yeux, c'est la qualité visuelle de SPYBORGS. Des effets de lumière très réussis, du polygone flateur et une finition aux petits oignons. Certains décors sont tout de même redondants dans les premiers chapitres du jeu pour terminer en apothéose avec des environnements très recherchés et colorés (mention spéciale au stage de la fète foraine que j'ai adoré carrément).
Ensuite certains boss sont littéralement gigantesques et, ce qui est excellent, c'est que pour la plupart d'entre eux, on sort de la jouabilité traditionnelle du jeu pour se retrouver devant des mini-jeux à part entière. En plus j'adore les boss dans les jeux vidéos, et dans Spyborgs (à l'image de Madworld sur la meme plate-forme), on est servis surtout que certains sont vraiment retors.
Mais ce qui fait que j'ai accroché sur la durée à Spyborgs c'est sa difficulté très élevée qui pousse à se surpasser et enchainer les combos d'ennemis (en buter le plus sans se faire toucher, ce qui augmente sensiblement le multiplicateur de points).
Les mini-jeux à débloquer, car nous sommes sur Wii n'oubliez pas, donc oui il y en a, mais sont anecdotiques et s'eloignent enormément de l'esprit du jeu. Une espèce de syndrome "lapins crétins" qui n'a rien à faire ici.
En bref un jeu sans grandes ambitions mais qui tire son épingle du jeu grâce à une mécanique simple mais efficace. C'était pas gagné pourtant, j'ai failli bloque sec devant cet aspect gamin, j'avais souvent l'impression en jouant de regarder Cartoon Network. Heureusement, il y a ce petit plus qui titille la fibre du joueur et qui pousse au challenge. Au final je trouve quand même étrange de créer un jeu visuellement adapté aux mômes de 10-12 ans mais qui dans le fond est plutôt réservé à un public patient et habile et donc généralement bien plus âgé. A moins que je sois totalement à la ramasse et vieux jeu.
http://neekohsama.blogspot.fr/2009/12/spyborgs-beatem-all-hardcore.html
Créée
le 3 oct. 2012
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2 j'aime
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