Ah, Spyro. Ce petit dragon violet, tout mignon, accompagné de la petite libellule jaune (dans le meilleur des cas), Sparx.
Il m’est difficile d’être objectif en ce qui concerne Spyro. Parce que ce jeu (et ses suites, je parle la pour toute la trilogie), c’est toute ma jeunesse.
Spyro, c’était l’un des premiers jeux que j’ai eu sur ma Playstation
Spyro, c’est le premier jeu que j’ai fini à 100% (enfin, c’était pas des vrais pourcents, j’y reviendrai).
Spyro c’était mon héros préféré, devant Crash et Mario. Excusez du peu.
Bref. Sorti en 1998, édité par Insomniac Games (les mêmes qui feront plus tard les sympathiques Ratchet&Clank, c’est dire le potentiel du studio), le jeu cible clairement les moins de 12 ans. Mais ne les prends pas pour débiles. Et ça déjà, c’est très agréable.
Spyro, petit dragon tout violet, est le seul à avoir échappé au « gel » des dragons par l’immonde Gnasty Gnork. Il va donc s’en aller gaiement les délivrer, armé pour cela de ses flammes, de ses cornes, de ses ailes et de son amie la libellule. Et … c’est tout.
Le gameplay est donc très simple : Spyro peut sauter, voler, charger ou cracher du feu. Le jeu ne s’embarrasse donc pas de didacticiel (qui pourrait être chiant) et nous lance dans un premier monde qui fera donc office de didacticiel.
S’ensuit divers mondes toujours variés, ou l’on sauvera des dragons, on récupérera des joyaux et on poursuivra des voleurs d’œufs (de dragons, bien sur). Au fur et à mesure de l’avancée, on trouvera divers « bonus » qui permettront de rajouter quelques élément de gameplay (les fées , les super-charges), celui-ci restant toujours assez simple et surtout très instinctif.
A noter une réalisation 3D qui pour l’époque était assez belle, mais surtout permet une maniabilité parfaite, ce qui était loin d’être gagné pour la plupart des jeux sortants à cette époque.
Le design du jeu est quand à lui un exemple du genre. Les niveaux se suivent et se ressemble assez dans la construction. C’est la que le level-design intervient : on change carrément d’univers d’un monde à l’autre, et même dans les différents niveaux d’un même monde, on suit un fil directeur décliné de plusieurs façons, si bien qu’aucune redondance ne revient au cours du jeu.
Les ennemis sont clairement identifié et identifiable, et on voit tout de suite ceux que l’on doit charger parce qu’insensible au feu, et on contraire ceux que l’on doit cramer parce que trop grand pour être chargés. C’est simple comme bonjour, et c’est vraiment appréciable.
Enfin, la musique du jeu est tout bonnement parfaite. Les différents thèmes, peu nombreux au final, sont renouvelés suivant les niveaux pour coller à l’ambiance et permettre différents atmosphères.
Au final, le jeu est facile. Mais un bonus est prévu pour ceux qui auront tout débloqué : les joyaux, les dragons, etc… De quoi pousser des joueurs plus aguerris à tout chercher (et parfois, certains dragons sont vraiment tordus à trouver, alors pour ensuite trouver les nombreux joyaux oubliés ça et la, ce n’est pas une mince affaire). En connaissant le jeu, il m’a fallu environ 7h pour tout finir, mais je pense qu’un néophyte qui prendrai son temps (et son pied !) passera plus de temps dessus.
Un jeu finalement simple, mais vraiment bien réussi, et qui laissera place à deux suites encore meilleures (dans mon souvenir – je vais vérifier ! =D)