Spyro 3 : Toutes les bonnes choses ont une fin.
Revoilà Spyro pour le troisième et dernier opus de la trilogie originelle, sur PS1. Après les dragons à sauver et les orbes à collecter, c’est cette fois ci des œufs de dragons qu’il doit récupérer, volés par Bianca la lapine (trop mignonne <3) pour le compte de la Sorcière (nettement moins mignonne) – qui en fait désire juste arracher les ailes des bébés dragons pour un sort d’immortalité. Pas Glop. –
Le gameplay reste exactement le même que dans l’épisode précédant, en conservant toutefois les « améliorations » obtenues au fur et à mesure dans ce dernier. De même, on conserve le principe de défis qui permettent d’obtenir un œuf,
Du coup, pour améliorer et renouveler le gameplay, les développeurs ont du trouver de nouvelles idées. Pour cela, ils ont introduit dans chaque monde un niveau ou l’on ne contrôle plus Spyro, mais l’un de ses nouveaux alliés, au nombre de 4 :
- Sheila le Kangourou, qui peut sauter super haut et mettre des gros coups de pieds
- Le Sergent Byrd (James Byrd) est un pingouin élevé par des oiseaux mouches, et donc sait voler (vraiment, et pas planer comme Spyro) et est armé de 2 lances roquettes sur les épaules. Un Pingouin. Armé de lances roquettes. Qui vole. Enough said.
- Bentley le Yéti (mon préféré !), qui derrière son air pataud et lourdaud, tabasse tout ce qu’il trouve avec son énorme massue.
- L’Agent 9, un chimpanzé armé d’un rayon laser (WTF ?)
On retrouvera ses alliés pour certains défis dans différents niveaux, et cela permet de diversifier le gameplay. Les défis sont pour la plupart vraiment intéressants, avec par exemple des défis de Skateboard assez sympas.
On trouve aussi des petits niveaux « bonus », où l’on dirige Sparx la libellule, qui sont aussi vraiment sympas.
L’ambiance dans le jeu est toujours aussi sympa, on retrouve avec plaisir des PNJ comme Chasseur, et l’humour est toujours aussi présent dans le jeu (le passage à la fin ou on doit courser Gros-Sous pour récupérer ses joyaux est vraiment sympa !)
Les musiques retrouvent un peu de punch et sont toujours de très bonnes factures, avec toujours Stewart Copeland aux manettes.
Enfin, la durée de vie de ce troisième épisode est vraiment améliorée par rapport aux deux précédents, avec 149 œufs de dragon à récupérer 15.000 joyaux pour finir le jeu à 100%.
De quoi occuper un bout de temps les plus jeunes, et quand même pas mal de temps les un peu plus aguerris (certains œufs sont particulièrement retors à obtenir, même si rien de vraiment insurmontable).
Et comme précédemment la présence d’un niveau bonus à la fin, qui fait toujours autant plaisir.
Au final, un must-have pour les amateurs de plateforme, et un jeu toujours aussi agréable à jouer 14 ans après (Oh mon dieu, je suis vieux…)
PS : Cet épisode est le dernier Spyro développé par Insomniac Games. Les autres jeux, au mieux passables, au pire abominables, ont fait tomber Spyro dans les oubliettes. Jusqu'à Skylanders.
Mais moi, j’attends encore secrètement le digne successeur de ce Year of The Dragon…