[...] C’est en prenant The Cave que je me suis dite qu’à quoi bon résister plus longtemps ? Après avoir jeté treize euros à l’aveuglette par la fenêtre – au final, heureusement pour moi que ça n’a pas vraiment été le cas – je n’en étais plus à quatre euros près après tout. C’est ainsi, Le Roi Vagabond Disparu était mien maintenant et ça faisait tellement longtemps que j’attendais et que j’avais également envie de me plonger de nouveau dans cet univers qui m’avait tant enthousiasmé par le passé que je me suis aussitôt jetée dessus une fois son téléchargement terminé.
Et figurez-vous que me remettre à cet univers m’a fait un bien fou. De la même manière que dans le jeu principal, je me suis tout autant extasiée de cette nouvelle zone qui s’ouvrait à moi. Nouveau pays jonché de poupées russes et de boîtes de conserve de sardines et haricots – oui, malgré ce dernier côté anti-sexy par excellence, mes yeux brillaient. Peut-être que ça m’a fait rappeler cette année au sein du territoire breton, pays de la conserve aux saveurs bien plus exotiques que ce qu’on trouve habituellement au supermarché du coin de la rue, qui sait ? Plus sérieusement, la part de magie était là dans ce nouveau décor, cette sensation de vie insufflée pérenne encore malgré le laps de temps de sortie entre le jeu en lui-même et ce DLC. Double Fine a encore bien fait son boulot et c’est tant mieux.
Du reste, Le Roi Vagabond Disparu n’est qu’un niveau parmi tant d’autres, c’est-à-dire qu’on n’y fait rien de particulier en plus de ce qu’on avait l’habitude de faire à chaque nouveau niveau dans le jeu « basique ». On doit toujours être confronté à des énigmes où l’on doit s’en sortir de plusieurs manières différentes (trois façons en général quoique la dernière repose sur pas moins de six alternatives). Oui, l’on doit car, même si la résoudre une fois nous fait avancer dans l’histoire, se contenter de ce minimum syndical n’a aucun intérêt tant la durée de vie pour le terminer serait affreusement ridicule (un quart d’heure à tout casser, non, sans rire). Et on est toujours confronté à ces annexes tels que remplir la liste de farces à faire subir aux pauvres autochtones, trouver toutes les poupées uniques présentes dans le paysage ou bien emboîter dans l’ordre les poupées « d’une même famille ». Bref, rien de bien nouveau sous le soleil. [...]
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