Nous sommes en 1995, les FPS s'appelle encore DoomLike et Lucas Arts sort son cultissime FPS "Dark Force". Le jeu se déroule dans l'univers Star Wars peu avant l'épisode 4. On joue Kyle Katarn, un mercenaire à la solde des rebelles, qui après avoir obtenu les plans de l'Etoile Noire doit enquêter sur une nouvelle super arme de l'Empire : les Dark Trooper.
Ce qui est tout de suite remarquable avec ce jeu c'est à quel point il est ancré dans l'univers Star Wars sans pour autant être une simple conversion d'un film. Le scénario est intéressant et chaque niveaux est ponctué par de petites cutscene animé qui, bien que paraissant aujourd’hui un peu "cheap", permettent de nous immerger davantage.
Autre point fort du jeu, c'est graphisme ! Alors oui aujourd'hui ça pique les yeux. Mais vraiment ! Certains passages donne la nausée du fait des déformations de murs lorsque l'on s'en rapproche, les ennemis sont de simple sprite en 2D, on a le droit à de très beaux et de très gros pixel... mais à l'époque je me souviens de la claque. Les niveaux sont varié, coloré, en 3D !
Alors oui, qui dit FPS et 1995 dit aussi niveaux labyrinthique et clé de couleurs pour ouvrir des portes... mais c'est aussi l'un des charmes des anciens FPS (non en fait c'est relou).
Dans les défauts, on pourra aussi parler des contrôles. Le jeu intègre pour la première fois dans un un FPS la possibilité de regarder en haut et en bas, mais pas grâce à la souris.... Donc ce n'est pas vraiment un défaut mais c'est très désorientant aujourd'hui de ne pas pouvoir utiliser la souris pour regarder autour de soit.
L'autre point noir qui en découle c'est les phases de plateformes. Elles sont peu nombreuses mais compliqué à faire à cause des contrôles et aussi à cause de l'inertie du personnage.
Après cela ne retire rien à la qualité du titre ! C'est un vrai plaisir de parcourir ce jeu et de tiré sur des stormtroopers avec toutes les armes inspirées de l'univers de Star Wars.
D'autant que nous sommes accompagnés tout le long par une superbe B.O !
A faire si l'on a pas peur des pixel !