C'est très la vitesse !

Star Wars I, la menace fantôme a laissé à de nombreux fans un goût amer. Ceci dit, il y a des gens comme moi qui ont grandi dans les années 90 et qui ont vu en Star Wars I un film gé-gé-gé-génial.

M’enfin, avouons-le, quand t’es gamin y’a pas grand-chose qui t’intéresse dans ce film : les duels de Jedi, les scènes de bataille, et la course de PodRacers…. En gros, 75% du film, je sais.
Quelle ne fût pas ma surprise quand, âgé d’une dizaine d’année, après réception de ma Nintendo64 (un homme heureux que j’étais) je découvre dans le Dock Games de ma ville une cartouche « Star Wars Racer Episode I : Racer ». Et là, c’est le bonheur. J’insère ma cartouche dans la fente, avec sensualité et douceur, et c’est parti.

L’introduction du jeu me rend tout fou. Je redécouvre l’intense puissance des courses pod en l’espace d’une petit minute, quel pied.
Me voilà donc au menu de ce jeu. On a le choix entre quelques modes : tournoi, contre la montre et partie libre. Rien de bien transcendant, mais c’est un jeu de course, faut pas trop en demander non plus. Après avoir choisi le mode désiré, j’atterris dans la célèbre cantina a l’ambiance glauque et poussiéreuse (Tatooine Rpz frère), totalement pixélisé, à devoir choisir mon personnage. Et là, c’est l’orgasme, le choix est vaste, et on a envie de tous les tester, tous…
Une flopée de circuits et de vaisseaux sont jouables, chacun ayant des difficultés variables (encore heureux me direz-vous). Il va de soi que les tournois permettent de débloquer plus de circuits et plus de vaisseaux au fur et à mesure du jeu pour jouer en mode partie libre.

L’avantage de ce Star Wars unique en son genre, c’est quand même qu’il exploite le monde magnifiquement brutal des courses de Pod, et pour le coup c’est bien retranscrit. Watto, vendeur véreux et vicieux, le hangar, les droïdes mécanique, les différentes planètes et décors… et les Truguts, la monnaie d’échange pour customiser votre vaisseau. La Boonta Eve est également de la partie, avec la section ou on se fait flinguer par les pillards des sables, ce qui était pour l’époque mon petit moment stress, je l’avoue. Seul truc qui me rend dubitatif… Sebulba qui possède des lance-flammes sur ses moteurs. Ok, pourquoi pas, mais bon, c’pas juste dans le fond.
Bon, visuellement, graphiquement… c’est un jeu de N64. Il n’est pas laid, mais faut aimer le genre quoi. Evidemment, moi qui ne suis pas compliqué, ça me va. Ceci dit, ils se sont pas foulés des masses dans la conception et décors des divers circuits : chaque planète ayant un environnement principal et un circuit de base qui, au fur et à mesure que la difficulté augmente, change de tracés pour ajouter quelques rudes virages ou petits pièges.
La bande son elle est ni plus ni moins que celle du film, légèrement retravaillée pour se caler sur les séquences. Simplicité efficace.

A dire vrai j’ai jamais fini ce jeu. Mon âme d’enfant se satisfaisait des 1ères courses, et de ce que je pouvais débloquer. J’avais plaisir à piloter avec mes favoris (Teemto Pagalies, qui me faisait penser à un italien mangeur de pâtes, allez comprendre…), Gascano ou encore Ben Quadinaros, petite victime incomprise. Et puis de temps en temps, je ressors la N64, et je relance ce jeu, dans l’espoir d’enfin le finir. Je n’ai jamais eu le courage. Mais cela reste un bon souvenir, vraiment vraiment !

Fan de Star Wars, il faut essayer ce jeu ! (ou pas, si tu peux pas voir le Star Wars I), sinon, essayez le quand même, ça reste un jeu de course futuriste sympa et divertissant.

Ps : j’ai mis 10 parce que c’est une note absolument pas objective. Juste un fantasme de gamin. Et je m’en tape royalement les testiboules !