Starfield nous promettait une aventure épique dans l'espace. Dès le lancement, on peut clairement percevoir l'énorme travail de l'équipe de développement, notamment des designers. Les détails minutieux, que ce soit dans les textures ou les inscriptions sur les objets, montrent un niveau de précision rarement atteint dans les jeux vidéo.
Graphiquement, le jeu est un mélange d'expériences. Si les planètes désertes nous offrent une beauté à couper le souffle, avec une atmosphère qui évoque la solitude et l'immensité de l'espace, les villes, comme New Atlantis, laissent malheureusement à désirer. Le rendu lumineux, surtout en plein jour, peut parfois nous donner l'impression de jouer à un jeu sorti il y a plus d'une décennie.
Côté gameplay, Starfield ne surprend pas. Reprenant les mécaniques familières de titres comme Fallout 4 et Skyrim, on ressent un certain déjà-vu. Mais c'est peut-être le scénario qui déçoit le plus. En effet, les premières 30 minutes de jeu donnent l'impression d'avoir déjà tout vu, avec des intrigues éculées et des incohérences scénaristiques.
En dépit de son ambition, Starfield peine à accrocher. On ressent clairement la volonté de Bethesda de proposer un RPG spatial accessible à tous. Mais cette démarche d'universalité semble avoir sacrifié la profondeur artistique du jeu. Il vise une neutralité pour plaire au plus grand nombre, mais en faisant cela, il perd une grande partie de sa saveur et de son identité.
En conclusion, si Starfield excelle dans certains domaines comme les détails graphiques, il tombe malheureusement à plat sur des aspects fondamentaux comme le scénario et l'immersion. Comparé à No Man's Sky, il ressemble à une œuvre sans âme. Une déception venant d'un studio aussi réputé que Bethesda.