Amis intellos, il est temps de nous quitter car je vais dès à présent vous donnez mon avis sur ce qui fût un des meilleurs shmup de la bécane.
Nous sommes en 1992 et le genre à du mal a décollé... Même si son entrée en la matière fut honorable : Super R-Type, Gradius III, Blaze On...
Cependant, Compile développeur encore peu connu du grand public, va bouleverser l'ordre établi pour nous offrir un titre vertical qui explose la Super Nes.
Plébiscité par la presse de l'époque, Super Aleste redonne un souffle au shmup tout entier en y agrémentant divers changements dans le gameplay.
Super à l’ouest…
Sur un décor de fond rappelant là foret Amazonienne, on est vite subjugué par l’incroyable fluidité qui en découle à travers l’animation et le défilement du décor qui ne faibli pas malgré les vagues incessantes de vaisseaux adverses.
Comment est-ce possible ? Grâce aux programmeurs de chez Compile ! Ces derniers ont rusées d’ingéniosité afin d’exploité au mieux le processeur cadencé à seulement 3,5Mhz, alors que la Megadrive en proposait le double.
Décomposé en douze niveaux, le jeu se veut plus grand que nature avec ça durée de vie prodigieuse. Il vous faudra l’endurer pendant presque 1 heure si vous voulez en voir le bout.
Si l’on explore de nombreux environnements (foret Amazonienne, champ d’astéroïdes, base spatial, etc), le soft lui, reste classique malgré son level design soigné et ça difficulté abordable (en mode normal).
En effet, si le jeu se révèle abordable sur plusieurs aspects, c’est que la mécanique d’un gameplay standard en fût totalement repensée.
Voici donc, les facteurs qui ont suscités ce changement ;
- Vous avez la possibilité de réguler la vitesse de votre vaisseau, ce qui n’est pas très courant pour du shmup (imaginez Raiden avec cette possibilité…)
- Votre engin ne perd pas de vie quand il rentre en collision avec un projectile mais ça puissance de feu diminue.
- Vous ne pouvez pas vous scratchez contre les décors fixes. Cette idée fût probablement intégrée à cause des vies, smart bombes dissimulées. L’inverse aurait rendu le jeu injouable, voir impraticable.
- Et pour terminer, les projectiles standard adverses, peuvent être détruits au contact de certaines armes ; 2-Laser, 4-Circle, 6-Power Shot.
Voilà ce qui caractérise les productions Compile, dont le père Zanac a pu transmettre à ces fils tout son savoir faire… Super Aleste bénéficie donc de tout ces ingrédients majeures et le classe au panthéon du shoot’em up vertical.
D’ailleurs, le constat est similaire en ce qui concerne l’armement. Ici au nombre de huit, vous avez donc un choix non négligeable de possibilités pour contrer l’envahisseur. De la récurrente smart bombe aux lasers téléguidés, en passant par le fameux tire chargé (beam à la R-type). Bref, il y en a pour tous les goûts !
Pour les novices
Pour les joueurs dont la perspective d’endurance pourrait rebuter de prime à bord, le jeu est riche en vies et en smart bombe. De plus, vous aurez droit à des niveaux bonus d’apparence seulement, mais ils peuvent s’avérer salvateur. Certaines parties du décors peuvent être détruites par votre smart bombe. Cette action fructueuse, vous permettra de récolter un maximum d’options afin de survivre aux stages suivants.
Toutefois, les hardcore gamers en mal de plans, pourront se réjouir d’apprendre que Compile ne les à pas laissés sur le banc de touche.
Résultat, cinq modes de difficulté ; Normal, Hard, Tricky, Hyper et Wild. Chacun possédant ça propre particularité.
Par exemple, le mode Hyper et Wild sont d’une autre dimension. Les patterns rappel ceux des denmaku, « boulettes » suicides, motifs de tires complexes et autoguidés, vous forcerons à opter une stratégie d’action différente afin de vous frayez un chemin dans ce déluge.
Super Aleste est donc un titre de grande envergure, nerveux, incisif, efficace, rappelant le meilleur de l’arcade, même si ce dernier a été conçu sur une console domestique. Du joueur lambda aux puristes insatiables, tout le monde peut si amuser sans frustration.
Néanmoins, si le soft est admirable techniquement, il ne faudrait pas oublié les BGM.
Outre les voix digitalisées assez bien retranscrites et parfaitement audibles, les compositions dans un style techno / synthé sont entraînantes et s’accordent bien à l’univers du jeu.
Mais ce tableau idyllique n’est pas exempt de défauts, certes minimes.
En effet, comme je vous l’avais signaler au début, les graphismes manque de finesse et le coté pixelisé en ressort, ce qui le rend visuellement moins percutant mais pas vieillissant.
Le stage 10 est une copie du stage 1 (level design, ennemis, boss), seul la construction du niveau est différente. Bref, un manque d'inspiration récurrent même pour des hits. ^^
En conclusion, Super Aleste n’a pas à rougir devant sa brillante lignée, qui à mon avis le classe parmi les meilleurs shmup de Compile au coté de M.U.S.H.A.