Quelle expérience que de jouer à ce remake de Super Mario Bros 2, surtitré Super Mario Advance.
Déjà , le jeu original est assez troublant par son ambiance qui m'a personnellement toujours fait un peu flipper, avec les maskass énigmatiques et surtout ce masque intuable qui vous poursuit sans relâche dans des couloirs noirs lorsqu'on choppe une clef.
Mais là c'est une étape de plus dans la bizarrerie.
Au niveau sonore, les 4 personnages joués sont doublés sur quasiment chaque action, ce qui rend le tout quasiment insupportable, le plus improbable est de se faire crier dessus par Birdo avec une voix de femme mature... Je pense qu'aucun humain ne peut rester de marbre face à ça.
Au niveau visuel, les couloirs noirs de la NES sont désormais un peu plus jolis et fournis, même si cela rajoute une couche de plus dans l'incohérence générale : on passe d'un monde désertique à un environnement industriel d'une porte à l'autre, et désormais les jarres qui arborraient anciennement un fond sobre, peuvent maintenant contenir un fond coloré et faussement joyeux, rappelant l'arbre de Yoshi's Story.
Il y a aussi quelques changements de gameplay ; les navets du jeu orignal peuvent maintenant être énormes, ce qui ne change rien fondamentalement, mais permet au jeté de navet d'être un peu plus fun. Egalement les coeurs sont beaucoup plus nombreux, rendant l'expérience un peu moins frustrante.
Mais spoiler, tout ceci est un rêve, et donc les devs ont dû profiter de cette excuse pour se faire plaisir sur cette version.
En tous cas, j'ai passé un super moment à redécouvrir ce classique en version 16-bits, qui m'a rappelé à quel point SMB2, malgré qu'il ne soit jamais sorti au japon, a marqué l'histoire de la saga, non seulement par ses ennemis récurrents mais aussi par l'apport de la non-linéarité aux niveaux, qui sera certes mieux repris dans Super Mario Bros 3 et Super Mario World, mais qui fait aujourd'hui d'autant plus remarquer la linéarité des derniers de la saga, à savoir New Super Mario Bros U et Mario Wonder.