Voici ton texte corrigé en gardant les mots en anglais :
J’ai désormais « bouclé la boucle » avec les 3D Mario et je remarque une tendance : le jeu de base (c’est-à-dire la route qui mène du début du jeu au crédit de fin après le boss final) devient de plus en plus facile, tandis que la partie NG+ devient de plus en plus absurde et artificielle. Quand j’entends (et je comprends en partie) certaines critiques (KingK et Joseph Anderson, par exemple) qui ont largement insisté sur le fait qu’il y a énormément de remplissage dans Mario Odyssey, je suis en partie d’accord. Obtenir les 999 lunes est effectivement un objectif absurde qui rajoute presque 75% d’heures de jeu, mais qui risque surtout de dégoûter le joueur.
Je ne pense pas que Mario Odyssey a réellement été conçu pour être complété à 100%. Je pense même que Nintendo se moque limite du completionist. Pour rappel, dans Breath of the Wild, si vous cherchez toutes les Korok seeds, vous obtenez littéralement une merde dorée (https://prnt.sc/yRXOUbUVeKaO). Mario Odyssey est un jeu qui vise un large public, qui majoritairement n’investira pas plus de 20 heures sur un jeu. En ce sens, il est parfait pour des petites sessions sur un écran externe ou en handheld. Personnellement, j’ai joué 80% du jeu avachi sur un canapé. Interrogez-vous sur vous-même si vous vous sentez obligé de finir un jeu à 100% au point de vous en dégoûter. Dans une ère post-Minecraft/open world, les jeux n’ont la plupart du temps pas de fin, c’est au joueur de tracer son propre chemin et de savoir s’arrêter à temps. Par exemple, je n’ai jamais eu aucun goût pour les achats de cosmétiques, les achievements et les amiibo, et je le vis très bien.
Concernant le jeu lui-même, j’entends souvent qu’il rentre dans la catégorie des collect-a-thon dans la lignée de 64 et de Sunshine. Je suis en partie d’accord, mais je trouve que la force d’Odyssey réside plus dans son exploration. J’ai particulièrement aimé le Wood Kingdom, New Donk City et le Moon Kingdom, les seuls niveaux où j’ai vraiment poussé l’exploration et tenté de capturer le plus de moons.
Ce côté exploration est aussi encouragé par le contrôle exceptionnel de Mario et ses multiples transformations grâce à Cappy. Chapeau bas (sans jeu de mots) à Nintendo pour avoir maintenu des contrôles si complets et complexes en utilisant (si je ne me trompe) que trois boutons. Je suis toujours admiratif de la qualité quasi pédagogique des Mario qui fait qu’on intègre en quelques minutes de nouveaux move-sets et de nouvelles façons d’interagir avec l’environnement.
Maintenant, il faut reconnaître qu’Odyssey a un côté « maxi-best-of » qui pourrait décevoir. Beaucoup de contenus font référence à des titres précédents et il y a parfois des redites. Mais gardons en tête que Mario Odyssey est conçu avant tout pour une nouvelle génération de joueuses et joueurs, et pas pour des man-child de 36 ans.
Les Galaxy resteront pour moi le summum de cette saga 3D, mais Odyssey est juste derrière.