Ouais, j’assume à fond ma note, je suis moi-même conscient que 10, c’est un exagéré pour ce Super Mario Sunshine que beaucoup décrivent comme au mieux, l’épisode le moins percutant des Mario 3D, au pire, un très mauvais Mario.
Moi je vais vous dire, j’ai découvert notre plombier moustachu adoré en 2002, à l’âge de trois ans…sur Nintendo 64 ! Et oui, cher lecteur, Super Mario 64 a été un de mes premiers jeux et je me souviens encore y avoir passé des heures étant bambin allant jusqu’à casser la gueule de Bowser un nombre incalculable de fois. Ce jeu, je l’ai torché très jeune et je suis donc devenu un fan de la saga. Si bien que quand j’ai eu entre les mains ce Super Mario Sunshine, quelques années après, je l’ai dévoré et il s’est très vite hissé parmi mes jeux préférés pour une simple et bonne raison.
JET
Pour moi, JET est à lui-seul la raison pour laquelle j’aime à ce point Super Mario Sunshine et ce, malgré tous ses défauts. Si j’aime la série des Super Mario, c’est parce que ce sont des jeux truffés de cachettes et qu’il nous faut maîtriser le gameplay pour pouvoir les atteindre. C’était déjà le cas dans les Super Mario Bros où il fallait même user des différents items comme la cape de Super Mario World ou le tanuki de Super Mario Bros 3 pour trouver ces fameuses cachettes. JET est à mes yeux l’évolution de cette cape et de ce tanuki. JET c’est ce fameux item agrafé au dos de Mario qui lui permet moultes acrobaties. Jamais de ma vie, je ne prends autant plaisir à contrôler Mario que dans Super Mario Sunshine. Et si certains trouvent que Mario est trop rapide et instable dans ce jeu, j’y trouve un défi de maniabilité que j’ai fini par surpasser. Aujourd’hui, je maîtrise Mario comme jamais, parvenant à lui faire atteindre certaines zones que je n’aurai jamais estimé possible. Tellement de possibilités s’offrent à nous que je m’éclate comme un fou à faire crapahuter Mario dans cet univers ensoleillé.
Parce que oui, ce monde qu’est l’île Delfino est à prendre comme un aveu de Nintendo. Ici, il n’est pas question de sauver le monde comme dans Super Mario Galaxy (bien que je pense qu’il s’agit d’un chef d’œuvre), dans Super Mario Sunshine, on est là pour se détendre, pour se balader dans un monde calme et paisible quelque peu emmerdé par Bowser et son gamin. La preuve, quand on lâche la manette, la première chose que Mario fait, c’est de roupiller. Alors certes, le vrai reproche que j’aurai à faire concernant le monde du jeu, c’est qu’en comparaison des autres volets 3D, il est finalement assez limité. Seulement sept zones, plus la base qu’est la place Delfino ainsi qu’un p’tit aéroport. D’autant plus que chaque zone n’a que huit niveaux relativement courts ce qui rend la partie très rapide. C’est dire, en le refaisant cette année, j’ai clos l’aventure en trois jours, six heures de jeu et presque soixante-dix soleils sur cent-vingt. Soleils qui n’ont jamais été aussi simples à récupérer par ailleurs.
En vérité, le jeu ne représente pas une grande difficulté pour peu qu’on maîtrise Mario et JET. Passé ce cap, Super Mario Sunshine devient à mon avis, un réel plaisir qui détend. Alors oui, certains attendront sans doute plus de la part de Mario, mais dans la mesure où cet épisode nous offre une mécanique de gameplay vue nulle part ailleurs et qu’il a apporté quand même pas mal de chose à l’univers (c’est quand même la première fois que le caractère des personnages est à ce point défini et c’est la première apparition de Bowser Jr et Papy Champi), je ne peux décemment pas dire que c’est un mauvais Super Mario et encore moins un mauvais jeu.
Donc oui, pour beaucoup, foutre ce Super Mario Sunshine dans mon Top 10, c’est un peu exagéré, mais qu’est-ce que j’y peux. Quand c’est le Mario avec lequel je prends le plus mon pied, je ne peux que le mettre en valeur. Me concernant, tout ce que j’attends, c’est un deuxième Sunshine avec le retour de JET ! Je vous laisse, je vais faire encore une centaine de prières pour voir mon vœu s’exaucer.