Mario Sunshine avait la lourde tâche de succéder au révolutionnaire Mario 64, véritable séisme dans le monde de la plate-forme.
La déception était donc prévisible puisqu'il était difficile de passer après ça ; heureusement, Nintendo a fait tout son possible pour légitimiser ce sentiment en nous sortant un jeu médiocre.
Si je m'en réfère à mes cours de biologie, on distingue trois sortes de relations entre deux êtres vivants :
-- le mutualisme (effet positif pour les deux individus)
-- le commensalisme (effet positif pour le commensal, neutre pour l'hôte)
-- le parasitisme (effet positif pour le parasite, négatif pour l'hôte)
La pompe à eau que trimbale Mario doit être constamment remplie d'eau, ce qui explique sa présence sur le dos du plombier : Mario lui permet de maintenir ses fonctions vitales.
En contrepartie, elle donne à notre rital la possibilité de planer ou de se propulser en l'air.
=> C'est donc bien une relation mutualiste.
Cependant, Mario est lui-même relié au joueur dans une relation commensaliste où il est l'hôte (excepté quand on le tue).
Il s'établit donc une relation indirecte entre le joueur et la pompe : le joueur remplit la pompe, tandis que la pompe permet au joueur de tricher en sautant tout obstacle gênant, ce qui rend le jeu totalement insipide et en opposition avec le principe même de la plate-forme.
=> La pompe est donc bien un parasite à notre plaisir de jeu.