Yoshi plus fort que Mario.
Lorsque j'ai acheté ma Playstation, j'étais encore sur "Yoshi's Island". J'avais acheté la Playstation à l'époque (fin 1996) pour jouer à "Resident Evil" (c'est le seul jeu qui m'ait fait acheter une console), et pourtant, j'ai préféré aller au bout de cette fabuleuse aventure avant de me lancer contre les zombies dans ce manoir démoniaque. C'est dire à quel point j'affectionne ce jeu dédié à Yoshi, avec Mario en guest star.
Déjà, prendre Yoshi comme héros, c'est une idée de génie. Et mettre en plus un bébé Mario sur son dos, pour que notre héros vert le ramène chez lui, c'est magistral. La série, l'univers Mario se renouvelle de tous côtés, que ce soit au niveau de l'histoire, du principe, du gameplay, c'est une bouffée de fraîcheur.
Les graphismes enfantins (encore une idée fabuleuse en rapport avec notre quête) nous ravissent de bout en bout. Sans parler des musiques, brillantes et forcément bien dans le ton.
La difficulté est très bien dosée, les idées de gameplay fourmillent, et même les hardcore gamers en manque de challenge en auront pour leur argent, car finir le jeu à 100% n'est pas chose aisée.
Il n'y a que très peu de choses à redire sur cette épisode de la franchise Mario. "Yoshi's Island" symbolise toute l'idée que Nintendo se fait des jeux-vidéos. Il est la preuve que la Super-Nintendo, même en fin de vie, avait de la ressource. La preuve que cette console est l'une des meilleurs qui ait existé jusqu'à présent.