Syberia est un point-&-click pur jus, on explore des tableaux les uns après les autres, on fouille, on discute avec les différents personnages et on se laisse porter par l'histoire...
La différence majeure avec les anciens point-&-click auxquels j'avais joué (Kyrandia ou Myst par exemple) c'est qu'ici tous les éléments avec lesquels on peut interagir sont clairement identifiés par une loupe ou une main quand on peut les prendre. Ca facilite vachement la vie et évite d'éternelles sessions de clicks au hasard dans l'espoir de récupérer l'élément qui manquait, mais d'un autre côté ça devient parfois un peu trop facile.
L'intérêt du jeu réside dans son univers et l'histoire qu'il raconte. On a envie de suivre Kate à la recherche de l'héritier disparu de l'usine d'automates et de découvrir toutes les inventions qu'il a laissé derrière lui comme des cailloux d'Hansel et Grettel qui permettent de le suivre à la trace. On traverse des lieux atypiques, saugrenus généralement presque désert, parsemés d'automates qu'il faut réparer pour continuer.
Kate et son portable au milieu d'automates à remonter avec des manivelles c'est la confrontation du nouveau avec l'ancien et c'est très réussi. On est plongé dans un univers Steampunk avec des roues dentées et des ressorts dans tous les coins. Les images sont superbes et font toute la magie du jeu.
Par contre j'ai eu un vrai problème avec la version Android, elle n'arrêtait pas de crasher. Toutes les 5 ou 10 minutes, je devais relancer le jeu. Heureusement, les sauvegardes automatiques sont très fréquentes et le lancement du jeu rapide sinon je crois que j'aurais abandonné très rapidement.
Au niveau du gameplay, le point-&-click est évidement un genre tout à fait adapté aux surfaces tactiles.