Syberia. C'est un nom qui me fait rêver. Kate Walker, Oscar, Hans et Anna Voralberg, Helena Romanski... Toutes ces personnes m'ont accompagnée pendant des années.
J'ai découvert ce jeu vidéo au cours de mon enfance et j'ai tout de suite accroché. J'ai suivi Kate dans ses aventures passionnantes depuis son arrivée à Valadilène, un jour pluvieux d'automne 2003. Etape après étape, ville après ville, rencontre après rencontre, j'ai voyagé avec elle, à bord du fabuleux et magnifique train (cette locomitive à ressorts !) conduit par l'inoubliable Oscar. J'ai aimé, j'ai adoré.
Je suis d'ordinaire très difficile en ce qui concerne les jeux vidéos. Syberia est l'un des rares qui m'ait vraiment plu. De par son histoire, ses personnages, ses dialogues, ses graphismes et sa musique (Inon Zur, magistrale !), j'ai eu l'impression de vivre le jeu. Syberia, de même que l'Amerzone, également du talentueux et regretté Benoît Sokal, ressemble à un film.
Jusqu'au bout, j'ai été captivé par les péripéties de la toujours surprenante Kate Walker. Avec le décès de Benoît Sokal, je me pose la question de l'avenir de Syberia.
Car ce quatrième épisode se termine sur beaucoup de questions qui resterons peut-être sans réponses.