C'est...potable.
J'en avais entendu des vertes et des pas mûres sur ce Tales Of. Le fait qu'il soit considéré par beaucoup comme le "vilain petit canard de la série" m'a beaucoup intrigué. Surtout que personne ne semble avoir le même avis dessus. C'est alors que j'ai sortie la CB et que je me suis pris le jeu pour une bouchée de pain pour savoir de quoi il en était.
Et il s'avère que le jeu est...passable. Après 48 heures de jeu, c'est la seule chose qui en ressort vraiment. Ce qui faisait la force de la série est présent (système de combat défoulant, histoire à rebondissements...), les seuls énormes problèmes sont plus profond qu'il n'y parait. Si je devais dénoncer le gros défaut du jeu, c'est que son exploration est insupportable. La carte se veut immense, le jeu est super content de nous faire faire des allers-retours et autres quêtes Fedex dessus sauf qu'elle est pénible à parcourir parce que Sorey est trop lent. Les mecs ont peut-être voulu faire un vrai jeu open world mais on sent qu'ils ont été contraint de garder l'ancien moteur de Xillia. De ce fait, on se tape des heures entières à marcher dans des maps vides. Du vide dans le sens où il n'y a vraiment rien à faire sur les GIGANTESQUES maps du jeu. Aucune interaction, pas d'événements aléatoires, rien ! C'est la misère et le jeu en est super content.
Pour le reste, c'est correct. L'histoire est ok, on reste dans de l'histoire bateau digne d'un Dragon Quest mais c'est correctement écrit. Les personages ne sont pas pénibles, c'est déjà ça. Je me plaindrai aussi des méthodes nulles utilisées dans le jeu pour gonfler la durée de vie (J'ai mal vécu la récolte des Gemmes D'Iris -_-)
En conclusion, Zestiria est un Tales Of "potable". On est très loin de ce qui à créer le culte de la série mais on est aussi très loin de la catastrophe qui pourrait détruire une licence. ça se laisse jouer, ça se laisse manger mais on aurait apprécier LARGEMENT mieux. Surtout pour un jeu qui se vendait au départ sur son "monde ouvert" et surtout pour un jeu fétant les 20 ans de la licence. Tales of Zestiria, c'est plus "Tales of ça va, ça passe-ia" (pardon).