Insulté pour avoir refusé de vendre ses écouteurs Apple. Virtuels.
Ouais...
C'est dommage qu'un bon FPS multijoueur comme celui-ci soit devenu un simulateur de chapeaux et un repaire de commerçants du dimanche et d'acheteurs compulsifs.
Team Fortress 2 est la suite de Team Fortress Classic, lui-même développé et édité par Valve sur le modèle du mod Quake World du même nom. On retrouve les mêmes bases, dont un système de classes (rééquilibré et modifié) et des modes de jeux encourageant fortement le travail en équipe, avec une patte graphique particulière inspirée des films Pixar et une pointe d'humour qu'on n'oublie pas.
Seulement voilà, le jeu a évolué depuis sa sortie. Si le passage en free to play n'a pas eu que de mauvais côtés en permettant de remplir les serveurs, le gameplay a perdu en simplicité, les combats en lisibilité, et l'équilibrage a complètement craqué. Certains objets (de préférence ceux qu'on obtient en pré-achetant un jeu sur Steam, histoire de faire fonctionner la pompe à Newell) sont beaucoup trop puissants ou trop commodes à utiliser par rapport aux objets de base, et même s'il est toujours possible de les obtenir de façon aléatoire, l'honnête quidam sera toujours handicapé face à ces snipers un peu manches mais équipés de La Machina, ou à ces sodomites d'espions combinant le Spy-cicle avec le Red-tape Recorder, sans parler des demomen pouvant devenir de véritables furies au corps-à-corps, alors que l'essentiel de leur boulot, à l'origine, c'est de détruite les nids de tourelles à l'aide de leurs bombes collantes...
Il y a encore moyen de faire de « bonnes » parties. Le cœur du jeu, celui qui récompense le jeu en équipe et l'initiative personnelle pour pousser le wagon est toujours là, et faire gagner son équipe grâce à une bonne action est toujours aussi grisant. Il faut juste tomber au bon moment.