Je l'avoue directement : A l'heure où j'écris cette critique, je n'ai pas encore tué Mom.
[Edit] : J'ai acheté le jeu il y a peu, j'ai fini par la tuer dans un glorieux et épique combat. Hell yeah.
[SUPER EDIT BOY] : The Chest.
Pour moi, jeu indé rime souvent avec difficulté. ( Principalement parce que la bonne majorité des jeux indés auquel j'ai accroché sont de Mcmillen, le créateur d'Isaac, super Meat Boy, Time Fcuk et compagnie ). Bref, ce jeu a sa difficulté.
Les niveaux changent à chaque partie, ennemis, items, coups de chance, tout est un gros reboot à chaque fois. Au final, il ne reste plus que la dextérité pour combattre avec les pleurs du petit Isaac et cette constante sensation du danger imminent, mêlée de tristesse (merci à la Bo, magnifique) pour survivre.
Du coup la rejouabilité est très grande. C'est court à jouer, la frustration n'est pas grande sachant qu'on ne se retape pas exactement le même chemin 100 fois, il y a des mystères à débloquer, des personnages en plus, et aussi on a le choix de passer par telle salle ou non, quelquefois. Suis-je assez courageux pour tenter le coup ? Est-ce que je met mes coeurs si durement gagné dans la balance pour un éventuel item ?
Alors on pourrait me dire, faut-il réfléchir autant pour un tel jeu ? Oui. McMillen injecte beaucoup d'expérience personnelle dans ses jeux, et, perso, je me suis rappelé en jouant à quelle époque j'avais pigé le concept de la mort. Je devais avoir globalement l'âge d'Isaac, et j'ai juste compris que ma mère, ce dieu sur terre tout puissant, était mortelle. Donc, moi aussi. Ça m'a terrifié, et Binding of Isaac me rappelle un peu cette sensation. Non pas que le jeu soit effrayant, loin de là. Perso, je ne le trouve pas glauque ( alors que clairement, c'est le cas ), juste triste et beau.
Alors je le conseille, au moins pour la postérité.
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