The Darkness pour moi c'est un Comics que je n'ai jamais lu (en même temps j'en lis jamais) et un jeu xboite que j'avais taxé à un pote y a maintenant quelques années. Y avait des flingues, un monstre (le Darkness en l'occurrence), une petite bestiole qui nous suivait partout et qui balançait des vannes, des histoires de mafia, des gunfights, un semblant de ville ouverte dans laquelle on pouvait se déplacer avec le métro, et une sorte d'univers parallèle avec des soldats zombies lors de guerres de tranchées probablement sorties de la 1° GM. Si mes souvenirs sont bons.
Et s'ils sont bons je crois que j'avais bien aimé le jeu.
Alors du coup, sa suite m'a fatalement fait de l'oeil.
The Darkness II, c'est aussi des flingues et un monstre.
Par contre y a plus rien d'ouvert, c'est du bon fps couloir à l'ancienne. Les gunfights sont omniprésents, assez intenses et plutôt bien rendus.
Malheureusement, même si c'est assez sympa de rigoler avec les pouvoirs du Darkness et d'empaler les vilains avec des grosses barres de fer ou de leur retirer leur colonne vertébrale par l'orifice anal, on se rend compte qu'on fait vite le tour des possibilités engendrées par ses pouvoirs.
Alors du coup on se force un peu à faire des jolis moves pour gagner le plus d'essence possible (plus c'est beau, plus ça rapporte, plus tu peux t'acheter de points de compétence), mais au final il est très possible de quasi tout faire aux flingues.
En ce qui concerne la touche graphique on se retrouve avec un truc plutôt mignon, très gore, et avec une grosse pointe de cell shading. Alors ça fait un peu bizarre à certains endroits (notamment la voûte céleste de nuit qui fait directement penser à Monkey Island 3), mais c'est un parti pris finalement pas si désagréable à l'oeil. Et surtout ça permet de faire tourner le jeu sans aucun plantage, ni ralentissement.
Au niveau du scénar' eh bien c'est la suite du premier. On a toujours Jackie qui veut sauver Jennie de l'Enfer, le Darkness qui veut plus de pouvoir, et des grands méchants qui veulent contrôler le Darkness. Voilà voilà. C'est pas vraiment tip top, les persos ont pas trop de charisme et les dialogues sont plutôt chiants, si bien qu'on a vite fait de les zapper le plus rapidement possible pour aller se bastonner, ce qui est quand même le point fort du jeu.
Par contre là où ça devient moins "nase" c'est quand les scénaristes ont introduit la petite touche de paranoïa et de schizophrénie qui fallait, laissant le joueur douter de la réalité. J'en dis pas plus pour pas spoiler mais c'est plutôt bien rendu.
Voilà c'est à peu près tout.
Le jeu est supra court par contre (6-8h) et assez facile. Sachant que c'est pas le multi anecdotique qui va lui donner de la durée de vie, à 50€ ça fait un peu cher l'heure de jeu.
Et ça sera là mon gros bémol : intense certes, drôle par moment (le Darkling est magistral) d'accord, mais une fois fini... bah y a plus rien. Et ça se finit vite, mine de rien.