Oblivion ne vieillit pas si mal, pour un jeu de de 2006. J'irai jusqu'à dire qu'il appartient aux RPG les plus aboutis d'une certaine époque, celle des rejetons des premiers jeux de rôle papier.
Avec tous les défauts qui vont avec, bien sûr. En premier lieu, nous citerons le scénario puéril, qui met en scène un prisonnier, comme de bien entendu, un nobody en qui l'empereur confie la destinée de Tamriel avant de canner. En deuxième lieu, nous persiflerons contre les incohérences multiples et variées du monde. Les rats cherchent toujours à vous tuer, un par un. Des malandrins plus riches que vous dorment à la belle étoile au beau milieu des ruines en cherchant constamment à vous dépouiller de vos piécettes de cuivre. Les quêtes poppent devant vous en plein milieu d'une ballade.
Dois-je parler du système de combat, aussi intéressant que les petits chevaux ? Ou de la gestion de l'inventaire, qui constitue les trois quarts du jeu en terme de durée ?
Il faut reconnaitre qu'un effort a été fait sur direction artistique des menus, que l'IA, à défaut d'être convaincante, est troublante (Pourquoi ce bandit me poursuit-il sur des kilomètres ? Serai-je spécial ?) Et puis, comme dans tous les Elder Scrolls, le monde est immense et le contenu généreux.
Pour les fans d'Elder Scrolls, oui, ou pour les nostalgiques des RPG de "l'époque".