The Elder Scrolls IV : The Shivering Isles est le deuxième DLC développé par Bethesda Softworks pour leur jeu Oblivion et le moins que l'on puisse dire, c'est que de tous les jeux et extensions The Elder Scrolls proposés jusqu'à lors, celui-ci est le meilleur de tous, et ce de très très loin !


Un mystérieux portail s'est ouvert dans la Baie du Niben, un portail menant jusqu'aux Shivering Isles, le royaume étrange du prince Daedra de la Folie, le grand Shéogorath. Après un entretien avec sa personne, il vous révèle que Jyggalag est en route, sa Marche Grise derrière lui pour anéantir les îles du dieu fou. Vous devez alors empêcher le royaume de sombrer dans l'ordre et la discipline.
Pas plus de spoil !


Comme énoncé dans le titre de cette critique, ce DLC est si complet, si varié qu'il pourrait faire office d'un The Elder Scrolls ; à croire que les développeurs se sont rendus compte que The Elder Scrolls IV : Knights of the Nine avait un tout petit peu déçu les joueurs.
Ainsi, nous côtoyons une grande figure de Nirn et sûrement l'un des personnages préférés de toute la communauté : Shéogorath, prince Daedra de la Folie, mais également des artistes et des musiciens (mine de rien, ça a son importance lorsque l'on se rend compte à quel point il adore se divertir grâce à une danse). Et le moins que l'on puisse dire, c'est que les conversations que l'on va entreprendre avec le prince daedrique sont absolument démentes ! Jamais un tel personnage aura eu l'air aussi fou que lui ; attention, ce n'est pas une folie bête et méchante, c'est une folie très structurée et réfléchie, c'est en ça que le personnage de Shéogorath est extraordinairement réussi.


Durant notre aventure dans les Shivering Isles, en plus de la quête principale qui entre facilement dans mon top trois des quêtes les plus palpitantes, nous aurons également le loisir de venir en aide aux habitants des îles, nous offrant des quêtes plus surprenantes les unes que les autres car être le sujet du prince de la folie revient à être soi-même fou. Du simple achat de brioche pour un sans-abri jusqu'à se préparer à la fin du monde, les quêtes (The Elder Scrolls oblige, comme d'habitude) sont savoureuses au possible. Mais c'est bien avec celle principale que l'on atteindra l'extase avec pas mal de nouveautés comme, par exemple, devenir un véritable "Maître du Donjon" et décider des pièges à activer lorsque des aventuriers pénètrent dans les ruines de Shéogorath.
Très sincèrement, les mots manquent pour décrire le niveau de délice et de jouissance présente durant ces quêtes de la folie ; le mieux, c'est encore d'essayer par soi-même.


L'histoire donc, pour revenir sur un chemin de critique mieux construit, est géniale et les différents parcours que nous propose la quête principale sont vraiment nombreux. Toutes les quêtes, sans exceptions, sont mémorables et celle principale est immersive au possible.


Les personnages à présent.
Vous avez sûrement compris que Shéogorath est absolument incroyable mais il en va de même pour de nombreux habitants des îles, la capitale du dieu fou étant remplie à ras bord de personnes dérangées, pour rester politiquement correct. De plus, les grandes figures des îles (ceux qui ne sont pas de simples citoyens) sont également mémorables ; une mention spéciale pour Haskill, le chambellan de Shéogorath que l'on pourra invoquer n'importe où et n'importe quand.
Et bien évidemment, nous avons en plus de ça le génie des dialogues propre aux PNJs de ce jeu qui donne un nouveau niveau de lecture et d'appréciation, comme quoi, le cumul, ce n'est pas si mal en fin de compte.


Mais ce qui donne à cet extension ses titres de noblesse (car la musique demeure la même que pour le jeu de base ; à peu de choses près), c'est bien l'ambiance générale du jeu qui, couplé à tous les points précédents, offrent l'expérience magique qu'est Shivering Isles.
En effet, si l'on rencontre le Dieu de la Folie, on découvre aussi son royaume et il est des plus fabuleux ! Avec cette petite touche à la Morrowind, la faune et la flore sont vraiment surprenantes - aussi également dangereuses. On ne peut pas plus explicite : on a le droit à un royaume haut en couleur même si les donjons, à mon grand regret (ce qui est valable également pour le jeu de base (mais également pour Morrowind), viens-je de me rappeler), sont tous identiques - on a vraiment l'impression de parcourir les couloirs et fouiller les salles du même donjon tant ils sont similaires.


Pour ce qui est des musiques, rien à redire ou à ajouter. Le travail de Jeremy Soule est toujours de qualité supérieure !


En bref, c'est sans conteste le meilleur DLC de toute la série qu'il m'a été donné d'essayer. Tout est grandiose, il n'y a absolument rien à jeter car vouloir faire un tri dans toute cette folie reviendrait à rejoindre les intentions de Jyggalag. Sincèrement, je recommande cet extension à tous ceux qui ont été déçu par le premier. Je serais même prêt à le recommander avant l'autre, c'est dire ! (même si la volonté de ce quatrième opus de nous faire découvrir et le monde des Divins, et le monde des Daedra est des plus honorables). A présent, vous savez tout ! Alors ne tardez pas et allez voir le grand Shéogorath, sinon, il vous arrachera les yeux !
Et n'oubliez pas que la Fantasy nous appartient !

PhenixduXib
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le 11 août 2019

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