Dans un pays de mythes et une époque de magie, le destin d'un royaume repose sur les épaules d'un je
Je jouerai surement à moins de jeux en 2012, à cause de Skyrim le vilain virus chronophage qui touche une bonne partie de mon entourage.
En effet, il n'est pas rare de croiser un ami et de lui poser naturellement des questions absurdes telles que : "t'es Tan de quelle ville ?" ou "t'as combien de tuhum ?"
Il n'est pas rare non plus que dans des foules anxiogènes je me fende d'un petit 'Foos Roh Da" , rêvant un bref instant à tant de pouvoir déchaîné sur ces pauvres badauds me bloquant le passage.
Skyrim m'habite et j'habite en Skyrim, à Blancherive pour être précis. Ville que j'ai défendu contre les bâtards de Sombrage.
Vous aurez compris à quel point j'aime ce jeux, son ambiance nodico-vikingo-montagnard tout simplement magique. De ces ciels tourmentés, aux plaines brûlées et jusqu'au sommet du monde, chaque mètre de terrain a été sculpté avec amour.Les donjons sont nettement plus passionnant que dans Oblivion, car chacun d'entre eux a été travaillé.
Puis il y a toutes ces petites choses: la cuisine, la forge, l'orfèvre, etc, qui rajoutent par touche impressionniste de la profondeur à ce jeu qui fini par sembler sans fond.
Je pourrais continuer sur des pages et des pages a décrire les qualités du jeux mais malheureusement tout n'est pas rose au royaume de Bordeciel.
De nombreux bugs de quêtes, de colisions, d'affichage et ou tout simplement de finition viennent entacher l'expérience. C'est dommage car voir arriver en volant un dragon c'est beau mais en marche arrière c'est ridicule.
Les animations encore trop raides des personnages non joueurs, leur manque d'expression lors des phases de dialogues viennent compléter la liste des écueils de ce qui reste malgré tout un grand jeu.
Ne badinons pas sur ces menus problèmes et rassurons-nous en nous disant que Elder Scroll 6 sera parfait.