Quelle joie de retrouver le goût du sang et de la peur ! Après un Resident Evil 6 pitoyable, c'est un subtile mélange de Dead Space et de Silent Hill qui nous est servi avec maestria par le père de la licence culte de Capcom, accueilli les bras ouverts chez Bethesda pour l'occasion.
Le scénario tortueux et la mise en scène magistrale, tout comme les boss terrifiants qui parsèment les 15 chapitres, contribuent à compenser une progression parfois difficile et souvent périlleuse. Le sadisme des développeurs est omniprésent, tant dans les visions cauchemardesques du héros, que dans le level design blindé de pièges meurtriers. Pieux, pièges à loup, acide, mines de proximité... la mort rode et il faut avoir le cœur bien accroché pour lui tenir tête ! Le bestiaire n'est pas en reste, et les zombies sont déclinés à toutes les sauces, chacun avec ses forces et ses faiblesses. Armes blanches, armes à feu, crocs et tentacules sont juste les moyens les plus communs pour exprimer leur affection, et ils en ont à revendre hélas...
Je tiens à préciser que si l'aventure m'a captivé pendant une vingtaine d'heures, c'est sur PC que j'ai eu le privilège de la vivre. La possibilité de supprimer le mode cinémascope, de nettoyer un peu le rendu grâce à SweetFX et d'y jouer en 2K via DSR à 60 fps ont grandement contribué à me faire apprécier toutes ses qualités esthétiques et son gameplay aux petits oignons.
Cerise sur le gâteau, un mode NG+ avec de nouvelles armes débloquées, pour reprendre l'aventure en toute tranquillité, et prendre sa revanche sur ces hordes de zombies terrifiants au premier run, qui le sont du coup nettement moins avec un inventaire upgradé comme il se doit, et quelques hectolitres de gelée verte injectée dans la cervelle de ce bon vieux Sebastian.
J'ajoute que les 2 premiers DLC (The Assignment et The Consequence) valent vraiment le coup, et permettent de replonger dans le jeu pour une petite dizaine d'heure. Le dernier DLC, The Executionner m'a laissé un peu sur ma faim. Bien plus bourrin que les 2 autres basés sur l'infiltration, il s'adresse plutôt aux HardCore gamers ayant envie de souffrir encore un peu. Le DLC en lui même est assez linéaire et la difficulté est bien dosée, mais le terminer en NewGame+ et battre Sebastian et Joseph à la fois relève du défi (c'est un euphémisme !).
Vivement une suite en tout cas, une licence comme ça, ça vaut de l'or :3
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