Pression Pression et vision artistique mégalomane !
The Evil Within
Le média jeux vidéo est en train d’obtenir cette reconnaissance auprès de laquelle il court depuis très longtemps. Je suis un partisan de ce média mais cela m’a sauté aux yeux encore plus cette semaine ou j’ai pu jouer quasi deux jours d’affilés à un jeu. Ce jeu est evil within et il est réalisé par Mikami père des resident evil. The evil within est un survival horror en vue à la troisième personne. Et c’est là que nous allons parler d’art car quand nous lançons the Evil Within très très vite nous reconnaissons la patte de l’auteur, nous reconnaissons son style et les très nombreux clins d’œil et hommage. Un peu trop parfois car si ce monsieur est considéré comme un des pères du survival horror il en est conscient et nous le fait savoir très rapidement en s’auto-congratulant un peu trop dans ce jeu à tel point que j’avais l’impression de visualises ses chevilles gonfler au fil du jeu.
The evil within a de nombreuses qualités, déjà une bande son incroyable qui vous maintient sous pression, des graphismes assez sympathique et c’est un jeux très généreux.
Plusieurs type de gameplay sont utilisé de l’infiltration à l’action pure dans des zones de jeux qui font parfois penser à des arènes. Le level design est très bien utilisé et l’on apprend très vite à l'utiliser pour avancer plus facilement dans le jeu. Maintenant le jeu est très dur, outrageusement dur. J’ai joué en facile j’ai eu l’impression d’être en hard. J’assume totalement d’être mauvais mais parfois la difficulté était telle que je sortais de mon immersion et que m’y remettre était assez dur. On sent bien que l’auteur a voulu faire un Survival dur et certainement un des plus dur qui existe pour faire plaisir et justifier ce terme de survival mais vraiment il y a très peu de munition et parfois tirer deux balles à coté donne envie de redémarrer le chapitre car l’on sait que l’on va manquer de munition et mourir quand au corps à corps oubliez il faut une dizaine de coup pour tuer un ennemi.
Autant les phases d’infiltrations m’énervent ( marcher accroupi, jeter une bouteille pour faire du bruit…Ce que j’ai reproché à the Last Of Us et que je nomme simulation hémorroïde), autant j’ai vite regretté qu’elle n’apparaissent que sporadiquement tant le stress et l’angoisse de ce jeux provient de ces phases de shoot où l’on repousse des vagues d’ennemis en comptant ses balles et craignant le game over plus que la peur en elle-même. Ce jeu ne fait pas peur il met sous pression constante au point que dans ce jeu on ne s’amuse pas on se met sous pression, pour tout relacher une fois la console éteinte. Je parlais de level design intéressant et de vision d’auteur mais parfois j’ai trouvé le jeu vicieux et presque méchant. Il faut mourir pour se rendre compte qu’un piège était posé là. La mort est indispensable pour avancer parfois afin de connaitre la prochaine saloperie qui va nous tomber dessus. A la pression rajoutez l’énervement. Et malgré cela vous obtenez une expérience qui vous fait ressentir beaucoup de sentiment. Je ne dis pas que c’est un grand jeu car beaucoup trop de chose m’ont sorti mais sans problème je dis que c’est un jeu d’auteur.
Funamb
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