The bad taste within 2
(Critique flash à chaud, pas de forme, que de l'argument) -Casualisé & brouillon pendant 90% de l'aventure, Hardcore & brouillon dans les derniers 10%.
Par
le 19 oct. 2017
11 j'aime
8
The Evil Within premier du nom est pour moi une référence du survival horror. Lorsque sa suite a été annoncée, j’ai d’abord été un peu déçu du traitement plus action et de l’implication moins importante de Mikami dans la suite. Mais j’ai finalement cédé aux sirènes de la suite, et j’ai investi. Alors cette suite, mieux que le volet d’origine ?
La réponse est non. Quoi qu’on en dise, The Evil Within 1 reste selon moi le meilleur volet de cette saga, dont j’espère, j’espère voir pour un dernier volet, meme si, les ventes de ce second opus étant faibles, malheureusement, je pense pas en voir le bout un jour. The evil within garde cette ambiance glauque, ce coté gore et ultra malsain et finalement ce coté fantastique qui est appréciable. Quand tu termine evil within pour la première fois, tu n’as pas tout compris. Et c’est normal. La fin de l’opus quand Sebastian sort complétement abasourdi de Beacon, est géniale. Il ne sait pas si il est toujours dans le STEM ou si il est dans la réalité. En soi, le premier opus expliquait très peu de choses. Les DLC venaient vraiment approfondir le truc.
Je défendrais toujours le premier volet pour cela. Dans The evil within le background sur Sebastian est à l’arrière plan, et on apprend des trucs sur lui via des documents, si le joueur se donne la peine de chercher. Finalement dans Evil Within, on incarne juste un flic un peu bourru et alcoolique, qui essaie juste de survivre à un truc qu’il comprend pas et qui le dépasse.
Le second opus prend le pari de développer Sebastian. Et c’est une réussite. On retrouve un Sebastian 3 ans après viré de la police, qui a tout perdu. C’est un vagabond alcoolique, qui noie son expérience traumatisante de Beacon dans l’alcool. Kidman vient alors le voir et le kidnappe pour l’immerger à nouveau dans un STEM, ou sa petite fille Lily, qu’il pensait morte, serait présente en tant que « noyau » de cette nouvelle réalité virtuelle, et qu’il doit donc sauver, tout en étant prisonnier de l’organisation mobius.
Exit donc Beacon et l’esprit torturé de Ruvik, et bonjour Union, une ville typiquement américaine qui est corrompue par trois personnes. Le jeu se découpe en effet en 4 parties. La première partie est l’intro, qui est assez longue. La seconde opposera un duel entre Sebastian et un Psychopathe photographe Stephano, et cette partie verra donc un union plongé dans la nuit, parcouru par des créatures démembrées et malsaines. La troisième est un affrontement entre Sebastian et Theodore, un prédicateur religieux qui fera d’union un vrai enfer. Et la dernière partie est un affrontement assez dramatique entre Sebastian et une personne chère à son coeur, dans un univers parcouru par la neige, la cendre et la cire un peu comme on voit sur la jacquette.
Artistiquement c’est au top. Chaque ennemi a son background et influence en conséquence le STEM. On est pas au niveau de Ruvik, mais concrétement ce trio vous donnera du fil à retordre, le plus réussi d’entre eux étant Stefano, l’artiste tueur fou. Le jeu reprend les bases du précédent, mais en corrigeant les défauts, à savoir je trouve une meilleure ergonomie, des temps de chargement moins longs, les bandes disparaissent ( mais vous pouvez les réactiver dans le new game plus), bref c’est un peu mieux, meme si on sent que le jeu se veut plus grand public. Le crafting est encore plus présent que dans le premier, et y a un peu plus de ressources et munitions qu’avant... Enfin pas en difficile. En difficile, l’expérience de jeu est proche du premier, pendant les 13 premiers chapitres. Les 4 derniers seront plus orientés action/storytelling et donc y aura plus de munitions.
Le jeu est semi ouvert et semi dirigé. Concrétement y aura quelques petites missions annexes qui vous permettront de récupérer des armes, donc faites les. Le jeu est pas facile si vous le faites en difficile. Vous vous balladez dans union, les balles sont rares, vous faites quasiment pas de dégats avec votre flingue, vous tirez pas droit, donc au début faudra faire profil bas. Puis progressivement comme dans le 1, vous améliorez votre perso et le plaisir arrive.
Le jeu fait le choix de raconter plus que de faire peur. The evil within 2 fait tout l’inverse du 1, qui était dans le fantastique, donc on laissait une certaine liberté d’interprétation au joueur. Ici on raconte tout. Toutes les choses mystérieuses du premier volet, on explique tout. C’est à la fois un peu dommage, car ça enlève la magie du premier opus, mais en meme temps, le storytelling est bon.
On prend plaisir a suivre finalement Sebastian, qui à travers cette seconde expérience au sein du STEM, va essayer de surmonter sa peur. Le mal est à l’intérieur de Sebastian, cette fois ci, et Beacon vous hantera à travers une quete secondaire. Les 2 derniers chapitres dans l’environnement neigeux, avec l’OST derrière ( bon OST de manière générale) c’est vraiment émouvant.
C’est vraiment émouvant car j’ai l’impression que Evil Within 2 est un dernier au revoir à l’inspecteur Castellanos. J’espère me tromper, j’espère que oui, il y aura un dernier opus, une conclusion qui fera la synthèse entre le 1 et le 2. Mais qu’importe, cette suite est différente, tout en restant sur les bases instaurées par le premier.
Le 1 reste le plus marquant, car moins générique, mais le 2, par son storytelling, m’a vraiment plu. Donc oui, The evil Within 2 c’est bien. Je déplore un peu des crashs sur PS4, et quelques bugs, et parfois oui ça reste frustrant en difficile. Les boss sont moins marquants, l’univers l’est un peu moins, mais derrière l’histoire n’en est que plus forte.
Recapitulatif
Pts positifs
L’histoire
Le crafting
C’est difficile
C’est plus beau que le premier
Des ennemis qui font le boulot
C’est long ( 20h)
L’émotion
Pts négatifs
Bugs
Crashs
Un peu moins d’ame que le 1, plus générique et grand public
On perd un peu la folie et la magie du 1
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Les meilleurs jeux vidéo de 2017 et Les meilleurs jeux de survie
Créée
le 29 déc. 2017
Critique lue 317 fois
D'autres avis sur The Evil Within 2
(Critique flash à chaud, pas de forme, que de l'argument) -Casualisé & brouillon pendant 90% de l'aventure, Hardcore & brouillon dans les derniers 10%.
Par
le 19 oct. 2017
11 j'aime
8
Je n'ai pas d'autres mots à dire, le jeu est juste bluffant. Ayant adoré The Evil Within premier du nom pour son ambiance quelque peu particulière, il était normal que je saute Day-One sur son...
Par
le 20 oct. 2017
8 j'aime
29
Malheureusement je n'étais pas parvenu à vraiment entrer dans le premier The Evil Within. Un jeu avec lequel je n'avais pas de problème majeur et au global que je trouvais assez bien fait, mais je...
Par
le 26 oct. 2020
6 j'aime
Du même critique
Luke cage est une série profondément injuste. Tant dans son déroulement que dans son dénouement; en effet, la série oscille entre des moments intéressants, des moments creux et des moments sombres...
Par
le 1 oct. 2016
21 j'aime
4
Comme souvent avec les séries Marvel, je construis une critique progressivement avec la diffusion des épisodes. L’épisode 1 de The Punisher est excellent en tout points, et laisse présager une série...
Par
le 18 nov. 2017
20 j'aime
2
L’expérience interdite- Flatliners est un bon film. Il est pas parfait mais c’est un bon film. Mais le truc est en train de se faire complétement détruire par la critique. Comme quoi... c’est donc...
Par
le 24 nov. 2017
18 j'aime
4