The Stem

Histoire/Scénario : Ce jeu fait suite au premier Evil Within, on retrouve donc notre Sebastian Castellanos. Cette fois-ci, le scénario est bien moins mystérieux vu que l’on sait déjà que l’on n’est pas dans le monde réelle, on a donc pas de retournement de situation aussi bien ficelé que dans le précédent opus. Malgré cela, on a le droit à une histoire fort passionnante, plus intimiste vu qu’elle concerne la fille du héros qui était censé être décédée. C’est ici que l’univers du jeu prend toute son ampleur, des connexions se font avec des faits arrivés dans le 1ier jeu, on se rend compte qu’il y a toute une organisation derrière tous les événements, il y a de la manipulation, des expériences étranges, des trahisons…. On se retrouve dans un monde plus « crédible ». Le concept du Stem est toujours une idée très originale. Mais le côté horreur n’est pas laissé de côté, avec une ambiance assez pesante, un stress bien amené et des scènes marquantes. Même si la fin semble convenue, le reste de l’histoire est bien écrite et bien pensée. Néanmoins, les personnages n’ont pas assez d’impact, ils ne sont pas assez développés, à part Sebastian qui semble être le centre de cet univers.

Musique/Son : Une bande son réussie, à la fois des musiques pesantes, stressantes à souhait et des moments de silence qui collent parfaitement à l’ambiance du jeu.

Visuel/Réalisation : C’est un très beau jeu, les décors sont très beaux, bien détaillés, il y a des effets absolument sublimes (le temps ralenti par exemple), de très beaux de lumières et de couleurs même si on reste dans des tons sombres. Il y a peut-être un petit manque de diversité niveau bestiaire, même si le design est tout à fait réussi. La direction artistique est de toute beauté, certaines scènes sont très marquantes et sublimées par une mise en scène soignée.

Acteur/Doublage : Les doublages sont de qualité, que ce soit la VO ou la VF, en tout en ce qui concerne les personnages principaux.

Gameplay/Maniabilité : On est devant un jeu d’action/horreur à la troisième assez simple dans l’ensemble, on est très proche du premier opus sauf qu’ici on a « fluidifié » le gameplay. On dirige donc Sebastian Castellanos à travers différents environnements. Il peut courir, passer par-dessus les obstacles, se planquer et utiliser ses armes ; l’endurance nous fera vite défaut lors des affrontements. Le meilleur moyen d’appréhender les environnements, c’est en restant furtif, cela permet de ne pas affronter les ennemis, on peut même les assassiner par derrière, car les ressources sont limitées. On passera donc notre temps à se planquer, à assassiner nos ennemis mais parfois il faudra passer à la manière forte en tirant à tout va. Sebastian possède un très bon arsenal avec pas mal d’armes, il faudra faire attention aux munitions. Même si les ennemis de bases sont simples à appréhender, il faudra vite faire attention aux autres types d’ennemis et de même pour les boss. Ici, le monde est beaucoup plus ouvert qu’auparavant, on a moins de couloir, on se retrouve dans des environnements que l’on peut visiter avec une grande liberté. Ce qui permet de faire beaucoup d’exploration, d’aller fouiller partout à la recherche d’objets et de munitions. Mais le jeu nous offre toujours des passages plus fermés pour encore plus de frisson. On possède une radio qui sera primordial tout le long du jeu, celle-ci permet de repérer des individus dans les environnements et ainsi les marquer sur la carte. En premier lieu, elle sert pour la quête principale que l’on devra suivre tout le long de l’aventure pour arriver jusqu’au bout. Mais il y a également des quêtes secondaires qui sont données par des personnages. De plus, avec notre radio on peut détecter des transmissions, on localise alors leur origine puis on peut s’y rendre, on assistera alors à une scène avec des espèces d’ombres servant de « souvenirs », un petit dialogue et des munitions/objets. On a également toujours la présence de statue à casser pour récupérer une clé qui servira dans notre bureau. Le côté exploration est bien plus poussé que dans le 1ier, si on veut améliorer son personnage et son équipement c’est le meilleur moyen d’y arriver. Les améliorations sont très importantes ici, d’une part avec le gel vert qui permet de customiser à souhait les compétences et capacités de Sebastian que l’on va pouvoir orienter vers tel ou tel type (soin, combat, furtivité….) mais aussi les armes que l’on va pouvoir améliorer grâce à des objets. Il est clair que même si les munitions et les soins se font rares, on a toujours le système de craft qui est indispensable en jeu, on pourra tout crafter si on a les ressources nécessaires. Le monde étant ouvert, Sebastian va disposer de plusieurs planques où il va pouvoir se reposer, crafter des objets, discuter avec des personnages, se soigner en buvant un café et aller directement dans son bureau. Ce dernier est une espèce de hub, où l’on aura des informations sur les personnages clés, c’est là également que l’on pourra visualiser des diapositives que l’on trouvera en jeu, que l’on pourra utiliser les clés des statues, mais c’est ici également qu’on retrouvera l’infirmière du 1ier opus ainsi que sa chaise de torture qui permet d’améliorer le personnage. Un système de jeu efficace et simple à appréhender.

Avis : Un très bon jeu, une très belle suite, on plonge dans cet univers cauchemardesque à souhait avec un grand plaisir.