The last campfire : "Il y a un endroit où les braises égarées se rendent quand leur lueur commence à faiblir". Et c'est par cette phrase de poésie que commence l'aventure d'Ember. Bloquée dans cet étrange univers peuplé de créatures étranges, dirigée par un corbeau géant, elle entreprend d'aller raviver l'espoir dans le cœur de ces braises éteintes.
Les "Braises" en questions sont de petits êtres à mi-chemin entre un gant de toilette (!) et une noiraude de Miyazaki. Ember s'invite donc dans l'esprit des Braises qu'elle découvre inertes, pour y libérer leur âme, et ainsi rallumer la flamme de leur vie. Pour ce faire, Ember devra résoudre des casse-têtes différents, à l'aide d'une corne de brume permettant de déplacer des objets métalliques le plus souvent, et ainsi se frayer un chemin jusqu'à la flamme bleue.
Une fois suffisamment de Braises éveillées, elles vont alimenter un véritable feu de camp, ce qui satisfera un esprit qui permettra à Ember d'avancer vers le feu suivant, jusqu'à découvrir le secret du corbeau géant et de l'Aventurier.
En chemin, on découvrira des écrits mystérieux qui étofferont encore un peu plus cet univers tout en philosophie, et on s'interrogera sur l'utilité de redonner de l'espoir à ceux qui se sont laissé éteindre par la tristesse.
C'est un joli conte qui est raconté ici, au travers de ces 3 niveaux dans des univers différents. Un jeu qui mettra à l'épreuve la logique du joueur lors des énigmes des Braises, et sa réflexion sur la vie, l'univers et le reste, comme dirait Douglas Adams.
Une durée de vie assez faible (compter environ 5-6 heures pour en venir à bout, les énigmes n'étant pas bien difficiles), mais un jeu de toute beauté, aussi bien visuellement que narrativement. On prendra donc un grand plaisir à parcourir ce morceau de poésie, pour les petits comme pour les grands.