The last faith : Eryk s'éveille sans souvenirs dans un monde où la religion règne, où la magie et la technologie ont évoluées de concert. Guidé par une prophétie, Eryk va parcourir Mythringal, dévasté par une malédiction qui transforme les humains en monstre, et où les anciens dieux prospèrent.
Excellent metroïdvania-souls-like.
L'histoire est brumeuse, et c'est au joueur de la découvrir en trouvant des écrits ça et là qui viennent enrichir l'univers et posent le contexte. Premier point des nombreuses ressemblances avec les souls de FromSoft.
On progresse dans de grands niveaux aux décors gothiques variés et soignés, magnifiques. Le bestiaire est assez diversifié tout du long, et n'est pas sans rappeler là encore les grands inspirateurs du jeu : Blasphemous et Bloodborne.
On retrouve les mécanismes classiques des metroïdvania : téléporteurs, améliorations du personnage pour accéder à de nouvelles zones ou à des items à donner pour des quêtes secondaires.
Pour ces dernières, il est avisé de marquer les objets manqués sur la map pour les retrouver facilement. Celle-ci est assez immense, et tout se retaper pour retrouver les objets loupés serait fastidieux.
La « monnaie » utilisée chez les marchands est la même que celle utilisée pour monter les niveaux, ou améliorer les armes. Ce principe que l'on retrouve dans les FromSoftware est déjà bien connu, et oblige le joueur à utiliser consciencieusement ses "âmes" chèrement acquises, et à tenter d'optimiser chaque dépense pour que les améliorations correspondent aux besoins et au style de jeu choisi.
Les armes : elle se valent toutes, Plus ou moins. Ça sera au joueur de choisir en fonction des préférences des attaques de chacune et de leur moveset. Choix qui peut être pré-établi dès le départ avec la sélection de la classe, qui prédestine l'utilisation de certaines armes ou sorts. Épées, masses, fouets, et aussi armes à feu en armes secondaires. En seconde main on peut également utiliser des sorts, en fonction des statistiques qu’on choisit de développer. Toute ressemblance avec Bloodborne est forcément volontaire. Il ne manque que l'étourdissement lors d'un contre réussi pour que la copie soit parfaite.
Les boss sont un point emblématique du genre. Et ceux-ci sont bien vénères, nombreux, certains optionnels. Il est toujours gratifiant de parvenir à les occire. Mais souvent, ça ne sera pas du premier coup.
On trouve un bel équilibre entre les phases d'exploration et les phases de combats de boss, et il est toujours possible de tenter d'upgrader encore un peu son personnage avant d'aller à la confrontation en explorant d'autres endroits.
Sur la fin, deux choix s'offrent au joueur. Si celui-ci a découvert les items bonus, une fin alternative, la "bonne", sera possible, moyennant des combats contre deux boss ayant deux phases chacun : allez y averti, car la seconde phase du second boss mettra vos nerfs à rude épreuve.
Un jeu que je recommande chaudement pour les soirées d’hiver, à faire au coin du feu avec un plaid sur les genoux et des cookies à portée de main.