Lettre à Ellie
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Jeu de Naughty Dog, Neil Druckmann, Bruce Straley, Gustavo Santaolalla, Troy Baker, Ashley Johnson, Annie Wersching et Sony Interactive Entertainment (2013 • PlayStation 3)
Quand on note un jeu vidéo, on note quoi? Le gameplay? Les graphismes? La durée de vie? La difficulté? Ou le scénario? Ou je ne sais quel aspect?
The Last of Us a des défauts, oui. Pourtant, je lui mets un 10/10.
TLOU, c'est un mode histoire avec un gameplay assez pauvre. Des niveaux couloirs pour joueur casual où il est impossible de se perdre, des mécaniques fluides mais très peu nombreuses, des mouvements limités, bref, ça fonctionne bien mais le gamer pur et dur risque de s'emmerder rapidement. Ca c'est le défaut. Ca ne mérite pas d'enlever un point.
TLOU, c'est avant tout une immersion. Un monde comme on en a déjà vu certes mais pas aussi beau, pas aussi hypnotisant. Des villes en ruines, une nature galopante, en toutes saisons. Ce sont des personnages attachants, même au-delà de Joel et Ellie les personnages principaux. C'est une BO absolument MA-GNI-FIQUE de Gustavo Santaolalla qui sert à la perfection le jeu, et je pèse mes mots. C'est une scène d'entrée fracassante à la fin de laquelle on reste scotché dans son canapé alors que le jeu n'a même pas encore commencé. C'est comme regarder un excellent film mais sur sa console. C'est se retrouver comme un con à être ému. A être EMU bordel, je n'aurais jamais cru pouvoir dire ça d'un jeu vidéo. Et peu importe si ça tire sur des grosses ficelles pas franchement originales, je n'avais pas encore vu ça d'un jeu vidéo. C'est pour finir, une fin maîtrisée, où le choix cornélien approche sans trop savoir lequel.
Enfin, pour prolonger l'expérience, c'est un mode multijoueur très réussi qui rajoute plusieurs dizaines d'heures bonus devant l'écran.
TLOU, j'en suis encore sûr le cul depuis 2013. Et j’enlèverai un point le jour où j'aurais trouvé mieux. Pas avant.
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le 27 juil. 2016
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