No matter what, you keep finding something to fight for
Peut-être le meilleur jeu vidéo auquel j’ai joué depuis l’immense Batman Arkham City. Premier jeu du genre survival horror auquel je m’y mets également, et je dois dire que je n’ai pas été déçu une seule seconde. Tout est absolument géniale dans ce jeu. L’histoire, d’abord, passionnante, intéressante et magnifiquement bien mené. On passe vraiment d’une étape à l’autre avec fluidité et avidité, voulant vraiment savoir comment tout ça va se finir. Le cheminement au travers des différentes saisons de l’année est vraiment bien géré, tout comme les lieux choisis pour l’action. Le final de l’histoire est un poil prévisible, mais correspond bien aux personnages et laisse les choses ouvertes. L’histoire arrive à jouer avec nos émotions et nos sens, nous plongeant tour à tour dans une grande terreur, l’espoir et la survie. Elle est vraiment géniale. Les différents personnages rencontrés sont vraiment très bien créés, on s’attache à certains, moins à d’autres. On se doute que quelques-uns ont une idée derrière la tête et on s’aperçoit très vite que le plus grand danger ne vient pas forcément de là où l’on croit. De plus l’apocalypse développée ici est vraiment très crédible, que ce soit lors de son arrivée au cours du prologue, ou de ses conséquences par la suite. On sent vraiment les inspirations dans les films et séries récentes sur le sujet. Une ambiance post-apocalyptique crée efficacement, et cela grâce à un point fort indéniable : les graphismes. Juste ahurissants, fourmillant de détails ici et là, un jeu de lumière de toute beauté, des décors somptueux au point qu’il y a même certaines séquences faites pour nous laisser les contempler et baver devant. Les décors s’avèrent parfois immenses, presque à s’y perdre. On prend un réel plaisiri à y déambuler et découvrir certains aspects de l’Amérique. L’animation des personnages est également de haute volée, les rendant très crédible et réaliste. Le plus beau jeu sur console, à n’en pas douter. Autre gros point positif, le gameplay qui est très facile à prendre en main même si on n’est pas un habitué du genre. On sent là aussi l’ambiance post-apocalyptique avec des décors abandonnés qu’il faut fouiller pour récupérer les rares munitions dont on a réellement besoin, pour améliorer notre arsenal ou tout simplement l’étoffer un peu. Ces phases de fouilles pourront s’avérer parfois fastidieuses, mais toujours nécessaire car on ne sait jamais de quoi on va avoir besoin, ni quand. Chaque arme sera adaptée à une situation bien précise, et chacune demandera un temps d’acclimatation pour apprendre à s’en servir efficacement. La gestion des ressources et de notre barre de vie est au cœur du gameplay, ce qui nous oblige souvent à réfléchir et à revoir notre approche d’un problème. Parfois, la fuite s’avérera l’option la plus efficace même si ce n’est pas la plus glorieuse. Néanmoins, il reste encore plusieurs séances de gunshot très intenses qui demanderont non pas de tirer dans le tas mais d’utiliser intelligemment les munitions car l’erreur n’est pas vraiment permise. Si les décors peuvent s’avérer gigantesques, notamment en extérieur, il n’en reste pas moins que ce n’est pas un open world total et que notre route est souvent prédéterminée. Mais bon, les possibilités offertes suffisent à oublier ce détail. Autre point à noter : ne vous attendez pas à devoir tuer des morts-vivants à la pelle. S’ils sont bien présents, la furtivité est souvent la solution la plus efficace contre eux. Seul point réellement néagitf du gameplay, et du jeu, c’est l’IA. Pas grand-chose à lui reprocher, si ce n’est qu’elle est parfois soit très stupide, soit quasiment divine. Il vous arrivera par exemple de passer juste à côté d’un ennemi dans une vaste salle en plein jour sans vous faire repérer, tandis que ce même ennemi sera capable de vous voir dans l’obscurité la plus totale (je veux dire par là que vous-même, vous ne verrez pas l’ennemi à moins d’utilisé votre ouïe). Ça peut parfois paraître très frustrant, dans un sens comme dans l’autre (manque de challenge – difficulté à passer certains niveau). On le remarque aussi souvent avec le(s) partenaire(s), qui se comporte de façon peu intelligente parfois (comprendre par là qu’en vous déplaçant et positionnant comme lui, vous ne tenez pas plus de 30 secondes). La musique accompagne quant à elle magnifiquement bien l’histoire et les différentes phases, participant à créer cette ambiance de fin du monde mais parfois ô combien poétique. The Last of Us est donc sans doute le meilleur jeu auquel j’ai joué depuis pas mal de temps et devant lequel je me suis le plus régalé (sa durée de vie est plus que suffisante, d’autant plus qu’il y a moyen d’y revenir pour terminer de compléter notre équipement). Je le conseille vivement à tous !