New Link To The Past
L'analogie avec la série Mario est aisée, tant la démarche semble similaire au premier abord : A Link Between Worlds, c'est le jeu d'apparence un peu paresseuse, qui veut jouer sur la fibre...
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le 12 janv. 2014
32 j'aime
7
Jeu de Nintendo EAD, Monolith Software, SRD et Nintendo (2013 • Nintendo 3DS)
En Avril 2020. 7/10
Ça faisait un moment que je voulais me faire ce Zelda. En fait ça faisait même un moment que je voulais finir un Zelda en tant que joueur étant capable de recul sur l’œuvre (parce que je n'ai fini que Ocarina of Time 3d assez jeune).
J'ai un rapport assez particulier avec cette licence. A chaque fois que j'en vois un, je me dis qu'il faut que j'y joue et à chaque fois que j'y joue je me dis « meh, c'est pas tellement mon truc ». Mais admettons, celui là j'avais envie et je l'ai fini !
Fini en une petite 20h, en fouillant modérement. Néanmoins avec une impression globale d'aventure assez « courte ». En effet, une fois arrivé dans le monde de Lorule, après s'être habitué aux mécaniques, on voit 7 croix pour 7 donjons et puis voilà. On les torche et c'est fini. On reste un peu sur notre fin.
Parti pris intéressant de la part de ces messieurs de chez Nintendo, on peut faire les donjons dans l'ordre qu'on veut. Je suis assez partagé quand à cette particularité ; d'un côté la liberté d'avancer où l'on veut est agréable. De l'autre côté ça signifie un jeu trop facile car chaque donjon est pensé pour pouvoir être fait dès l'arrivée à Lorule. Autant dire que une fois 2,3 améliorations acquises on ne craint absolument plus rien. Déjà que les combats sont très faciles...
Parlons des combats d'ailleurs. Ils ne sont pas très intéressant, on n'a aucune réelle sensation quand on dessoude des mobs. La tour de l'escarmouche (quête annexe de « boss rush »), on se prendra forcément des dégâts mais si on fait pas n'importe quoi ça passera sans souci. Et globalement tout le long c'est coup d'épée sur coup d'épée sans croiser le fer donc en tuant les monstres avant qu'ils ne se mettent en garde et si c'est le cas, on se prendra certainement un dégât mais c'est pas grave y a des cœurs partout. Certes, souvent on s'aidera des deux seules armes secondaires qui sont utiles : La baguette de feu et de tornades. Car le boomerang, la baguette des sables ou les lunettes ne servent presque à rien. De manière générale la plupart des idées sans être innovantes sont bonnes, mais 8 objets sur les 12 possibles sont complètement sous-exploités. Ça aurait peut-être été mieux de nous les filer que pour un donjon spécifique parce que là ça fait tâche.
Car en effet, un autre parti pris discutable a été décidé quant aux items. Lavio (le vendeur lapin squatteur) nous permet dès les premières heures de jeu de louer TOUS les items utilisables et très vite de les acheter. D'une part les rubis sont tellement anecdotique tant on en a que on a aucun véritable choix à faire ; d'autre part eh ben découvrir les items au fur et à mesure c'était quand même vachement plaisant à la base. De plus, ça aurait permis de ne pas tout mélanger dans un inventaire très peu ergonomique à base de pavé tactile.
Pour revenir et finir sur les combats, les boss sont hétérogènes. Le boss final est excellent, « la main » est une plaie où on fait juste 15 fois la même chose sans aucune raison. Nous rencontrerons ces « adversairissimes » après avoir traversé la marque de fabrique des Zelda : Les donjons, qui sont pour la plupart très réussis et ont chacun leur ambiance propre. Mention spéciale au donjon de l'eau et de feu qui sont délicats sans pour autant nous donner l'impression de tourner en boucle. (Un peu quand même mais je crois que c'est inhérent à la série et donc c'est purement subjectif que ça soit déplaisant).
Sur le plan technique, graphiquement c'est très réussi pour l'ambiance globale. Hyrule est chatoyant, tandis que Lorule est tout à fait oppressant.
Par contre pour le chara design chuis moins convaincu, ils ont quand même franchement l'air de playmobils c'est pas très séduisant.
Le plu gros point fort du jeu, c'est pour moi incontestablement sa musique. Ce ne sont que (ou presque?) des thèmes remastérises et très connus de Zelda (ntt de ALTTP dont ce jeu est plus qu'inspiré si j'ai bien compris), mais ce sont des thèmes excellents. L'ambiance sonore ne complète pas les graphismes mais dirige l'ambiance général. J'ai eu un coup de chaud à ma première arrivée à Lorule tant la musique est anxiogène ; mais ce thème - comme celui du combat final et la grande majorité - défonce et j'ai rarement eu autant envie de mettre le son à fond sur ma 3ds.
Enfin, le scénario est pour le moins classique. Enlèvement de princesse, élu, sept sages tout le blabla. La particularité de cet opus dans l'histoire, mais surtout dans le gameplay finalement, c'est cette possibilité qu'à Link de rentrer dans les murs pour se déplacer sur eux sous forme de peinture. C'est franchement une excellente idée, ça oblige à réfléchir d'une façon différente de l'habitude, ça justifie aussi le passage entre les deux mondes.
Un détail mais les quêtes annexes comme Bigornette ou les mini-jeu comme l'Octoball sont pas du tout prise de tête et même très réussis.
En conclusion, ce Zelda est un jeu tout à fait agréable à parcourir. Quoique trop facile (il y a un mode difficile où tu prends deux fois plus de dégâts mais ça me semble être de la durée de vie artificielle), il permet de passer un bon moment. De se prendre un peu la tête mais sans s’arracher les cheveux et tout simplement de jouer à un bon jeu et c'est au moins ce qu'on peut retirer de cet épisode !
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Créée
le 14 avr. 2020
Critique lue 105 fois
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