New Link To The Past
L'analogie avec la série Mario est aisée, tant la démarche semble similaire au premier abord : A Link Between Worlds, c'est le jeu d'apparence un peu paresseuse, qui veut jouer sur la fibre...
Par
le 12 janv. 2014
31 j'aime
7
Jeu de Nintendo EAD, Monolith Software, SRD et Nintendo (2013 • Nintendo 3DS)
… et c’est ainsi que mes sous-vêtements furent souillés.
Avant toute chose, peut-être ai-je un tantinet surnoté ce jeu ; c’est vrai, j’ai découvert la saga Zelda sur le tard, puisque j’ai exploré pour la première fois Hyrule dans Ocarina of Time 3D, et ALBW n’est « que » mon 4ème Zelda. Je n’ai donc jamais touché au mythique ALTTP et n’ai par conséquent pas de comparatif, ALBW se présente donc pour moi comme un jeu tout nouveau tant au niveau de la map que de l’histoire. Et pour tout dire, j’ai juste pris mon pied avec ce jeu. Certes il ne mérite pas la note maximale puisqu’il présente tout de même quelques petits défauts, aussi, c’est ce par quoi je vais commencer.
D’une part, comme beaucoup le soulèveront, on note que ce Zelda est assez (trop) simple. Les cœurs et les rubis respawn dès que l’on change de map et il devient alors très difficile de mourir même en y mettant de la bonne volonté. Les stratégies à adopter contre les boss sont évidentes et peu difficiles à mettre en œuvre. On aurait aimé avoir un poil plus de fil à retordre ; cela n’entache en rien la beauté des donjons et les énigmes et puzzles qu’ils présentent par le biais de la transformation en peinture.
La transformation en peinture, justement, un très joli concept, c’est frais, c’est cool, c’est pratique Mais on aurait aimé que ce soit un peu plus riche que ça, le combat final et l’obtention des flèches de lumière relance l’intérêt, trop tard et malheureusement durant une poignée de minutes seulement (puisqu’il est impossible de le garder post game qui plus est gggghh).
En outre, le lag à chaque changement de map m’a pas mal dérangé au début, bon ceci dit je ne le remarquais même plus à la fin.
Malgré ces petits défauts qui ne sont pour moi que des détails, j’ai totalement adoré ce jeu, je l’ai trouvé magique. Le système de location est sympathique en définitif, puisqu’il permet entre autre au joueur de faire les différents donjons dans l’ordre qu’il veut. On accumule rapidement assez de rubis pour pouvoir les acheter. Les donjons, quant à eux sont courts, et ne m’en déplaise, le dernier de Majora’s Mask m’avait allègrement cassé les couilles. Certains diront alors que la durée de vie du jeu est limitée, personnellement, les très nombreuses quêtes annexes m’ont permis de l’étirer au maximum, puisque je les faisais entre chaque donjon. Celles-ci sont très nombreuses, et on comptera parmi elles la chasse aux flagadoss-like, qui permet, tous les 10 bâtards ramassés, d’améliorer une arme de son choix. Une quête sympathique qui met à profit les deux mondes et leur exploration, par laquelle on découvre d’ailleurs de nouveaux secrets et éléments cachés, et facilite par la même leur accomplissement.
Les graphismes, pour leur part, sont mignons et colorés, et si dans un premier temps la vue à la 3ème personne me repoussait, j’y ai finalement totalement adhéré. Les éléments sont recherchés et bien construits, les deux mondes sont bien traités ; le visuel remporte pour moi un franc succès.
Revenons d’ailleurs à ces deux mondes, que l’on rejoint par des brèches, une mécanique qui offre beaucoup de possibilités et est d’ailleurs souvent mise à contribution pour accéder à des endroits souvent inaccessibles autrement, le plus souvent pour récupérer un quart de cœur. L’histoire du royaume de Lorule n’est pas transcendante de par son originalité mais reste tout de même sympathique. Ouais bon de toute façon c’est toujours assez manichéen, le petit bonhomme vert doit déglinguer le costaud au cœur noir pour sauver le royaume et ainsi se farcir la princesse etc etc, pas de grandes intrigues mais un schéma qui fonctionne quoi qu’il en soit.
En définitif, ce jeu est pour moi une réussite et une très bonne surprise, qui m’aura comblé quelques heures durant et que je prendrai sûrement beaucoup de plaisir à refaire d’ici quelques temps (god que c’est cool de pouvoir se faire plusieurs sauvegardes, pourquoi tu nous refuses ça avec Pokémon, Game Freak). Un investissement que je ne regrette ni ne regretterai pas, allez-y, foncez.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à sa liste Top 10 Jeux vidéo
Créée
le 21 mars 2015
Critique lue 242 fois
2 j'aime
D'autres avis sur The Legend of Zelda: A Link Between Worlds
L'analogie avec la série Mario est aisée, tant la démarche semble similaire au premier abord : A Link Between Worlds, c'est le jeu d'apparence un peu paresseuse, qui veut jouer sur la fibre...
Par
le 12 janv. 2014
31 j'aime
7
Une fois n'est pas coutume, je vais noter et même critiquer un jeu vidéo, j'ai des références en termes de Zelda donc profitons-en. Situons un peu l'opus; Zelda : A Link Between Worlds, comme son...
Par
le 23 nov. 2013
25 j'aime
35
Je pense qu'il va y avoir des avis très divergeant sur cet opus. Une histoire de génération va s'infiltrer à coup sûr dans le débat. Il y a fort à parier que les plus jeunes y trouveront leur compte...
Par
le 28 nov. 2013
20 j'aime
16
Du même critique
[12 zones totalement complétées] Après Pokémon Shuffle en début d’année et Pokémon Rumble un peu plus tard, Nintendo dévoile -il y a peu- « Pokémon Picross ». Rien d’extraordinaire, un picross...
Par
le 23 déc. 2015
3 j'aime
1
… et c’est ainsi que mes sous-vêtements furent souillés. Avant toute chose, peut-être ai-je un tantinet surnoté ce jeu ; c’est vrai, j’ai découvert la saga Zelda sur le tard, puisque j’ai exploré...
Par
le 21 mars 2015
2 j'aime
Avant toute chose, il me faut préciser que, n’ayant pas de connexion internet décente, je n’ai joué à ce jeu qu’en solo. Aussi, en ma qualité de fan tardif de l’univers Zelda, je n’ai jamais eu...
Par
le 18 nov. 2015
1 j'aime
1